Barack Obama lance une offensive contre Wall Street

Qui sera gagnant, les banques de Wall Street ou le président américain ? Cette question se trouve au centre de la préoccupation des économistes du monde entier après l’offensive lancée par Barack Obama à l’encontre des maîtres de la finance de Wall Street.

Wall Street au banc des accusés

Après l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan, le président américain sort l’artillerie lourde pour s’attaquer aux géants de Wall Street. La cause ? Ces derniers sont accusés d’avoir contribué à générer la crise financière qui a fragilisé l’économie américaine. Il faut noter que cette crise s’est manifestée par une difficulté financière et une faiblesse de pouvoir d’achat touchant de nombreux ménages américains. Pour le président, les activités lucratives des grandes banques de Wall Street ont entraîné ce désastre faisant ainsi dégringoler la bourse et affaiblissant la puissance monétaire américaine.

Toujours prêt pour l’action, le président américain vient d’annoncer une mesure particulièrement restrictive pour empêcher ce phénomène d’apparaître à nouveau. Il propose ainsi d’interdire aux acteurs financiers comme les banques et les autres organismes de financement, ayant une main mise sur le contrôle des banques, de soutenir ou d’effectuer des investissements sur des fonds spéculatifs. D’après le patron de la Maison Blanche, ce dispositif a pour objectif de protéger les contribuables américains ainsi que l’économie du pays contre une nouvelle crise financière.

Offensive contre Wall Street, une mesure restrictive

Les pratiques de certaines opérations comme le compte propre ont été également pointées du doigt par le président américain. Selon lui, malgré leur intérêt pour les banques, ces opérations financières ont favorisé la volatilité au niveau du marché. C’est d’ailleurs, cette pratique qui a failli précipiter l’économie américaine dans le gouffre pendant les crises de 2008. Le président propose ainsi de limiter les placements proportionnellement à la taille des banques. Une solution sécurisante pour les clients dans la mesure où les banques ne pourront plus risquer leur argent pour obtenir rapidement des bénéfices.

Malgré sa puissance, Wall Street risque de basculer après l’application de ces mesures. L’arrêt des opérations sur les comptes propres pourrait, en effet, s’avérer lourd de conséquences. En plus d’un assèchement des liquidités sur le marché, il pourrait entraîner, de manière incontournable, un affaiblissement de toute la structure constituant le célèbre Wall Street. Cependant, cet encadrement représenterait un réel avantage pour empêcher la nuisance des grands établissements financiers, sans toutefois affaiblir leur compétitivité au niveau international.