Les bénéfices de NYSE Euronext en forte baisse

L’une des plus grandes plateformes de la finance mondiale, le groupe NYSE Euronext, vient de subir une baisse considérable de son bénéfice net. Avec un résultat net de 87 millions de dollars au premier trimestre, l’entreprise enregistre une baisse de 43,8 % de son bénéfice.

Le contexte mondial mis à l’index

La crise de l’euro, les fluctuations boursières induites par la crise des dettes souveraines ainsi qu’une croissance économique mondiale en berne ont plombé le bénéfice net du groupe de plateforme de trading NYSE Euronext. Alors que le résultat net du premier trimestre de l’année 2011 était de 155 millions de dollars, pour cette année, le chiffre annoncé n’est que de 87 millions de dollars. Cette baisse de 44 % n’est que le reflet du marché actuel selon les responsables du groupe, et la situation ne risque pas s’améliorer à court terme.

Le chiffre d’affaires total de NYSE Euronext se chiffre à un peu plus de 950 millions d’euros pour le premier trimestre de cette année. Ce montant est 17 % moins important que le chiffre d’affaires de la même époque l’année dernière. Pour les deux années à venir, le directeur général de NYSE Euronext annonce un renforcement de la stratégie de croissance, en se concentrant notamment sur les nouveaux marchés et sur une gestion plus stricte.

Un projet de fusion abandonné

Au cours de ce premier trimestre 2012, le groupe NYSE Euronext a essuyé un échec dans ces opérations. En effet, la Commission européenne a empêché la concrétisation du projet de fusion avec la Deutsche Börse. Sur motif d’une entrave à la concurrence, NYSE Euronext dominant déjà une majeure partie du marché mondial du secteur. Le nouveau groupe aurait dominé 90 % du marché européen.

Le coût de cette fusion avortée a coûté au groupe boursier la somme totale de 16 millions d’euros. Cette somme a considérablement contribué à la baisse du bénéfice net dégagé au cours du premier trimestre. Ce projet de fusion visait au développement considérable des bourses asiatiques, qui constituent aujourd’hui de sérieux concurrents. De plus, de nombreuses places du plus grand continent envisagent de fusionner en vue de conquérir le marché mondial du courtage.