Banque en ligne : pouvez-vous réellement faire des économies

Les banques en ligne enregistrent un nombre croissant de clients qui sont séduits par les avantages annoncés via les différentes publicités. Mais au final, faites-vous réellement des économies en optant pour ces établissements virtuels ?

Des avantages très tentants

Les frais bancaires moindres, voire inexistants, constituent le cheval de bataille des banques en ligne. Elles proposent la gratuité pour les prélèvements automatiques, les retraits effectués dans la zone euro, les virements. La carte bancaire étant également gratuite, alors que vous devez payer plus de 30 euros pour obtenir votre sésame auprès d’un établissement classique. A part cela, elles promettent une gestion simplifiée des comptes. Ce sont autant d’avantages qui tentent les particuliers à adopter le système bancaire virtuel.

Les banques en ligne sont en mesure d’afficher des tarifs attractifs puisqu’elles ont moins de charges fixes par rapport aux organismes traditionnels. Elles n’ont aucun réseau d’agences à exploiter, toutes les opérations étant regroupées au sein d’une seule adresse URL. Elles n’emploient qu’un nombre limité de conseillers. Il suffit aux clients de se connecter sur leur compte en utilisant leurs codes confidentiels qui leur permettent d’accéder à l’interface dédiée. Par la suite, ils peuvent réaliser toutes les opérations courantes sans l’intervention d’une tierce personne.

Attention aux surprises !

Cette autonomie avantage aussi bien les clients que les banques, un gain de temps considérable pour les clients et une économie non négligeable pour les banques. En outre, ces dernières exploitent d’autres sources pour se rémunérer. La concurrence fait rage pour inciter les potentiels clients à déposer leur épargne dans les produits proposés par l’établissement ou à ouvrir un compte courant alimenté par les revenus du titulaire. Les banques engrangent ensuite de l’argent en faisant fructifier la trésorerie ainsi amassée sur les marchés financiers.

Quand tout semble si bien aller, certains diront que ce n’est pas normal. Alors, quel est le revers de la médaille ? L’argument de la carte gratuite est tentant, mais les clients doivent justifier d’un seuil minimum de revenus (plus de 1 000 euros généralement) pour en bénéficier. D’autres établissements fixent un montant minimum de dépenses annuelles. Les opérations exceptionnelles, telles qu’un dépassement de plafond, sont lourdement facturées. Si vous envisagez de changer de banque, ne vous précipitez pas. Définissez au préalable vos besoins et vérifiez que les frais liés aux services souhaités ne vous reviennent pas trop cher par rapport à une banque classique.