Les banques centrales baissent leur taux de 50 points de base

C’est historique, les banques centrales baissent leur taux de 50 points de base pour contrer la crise. Cette action coordonnée à eu lieu à 13 heures. La dernière fois, c’était après les attentats du 11 septembre 2001.

Les banques centrales baissent leur taux de 50 points de base

C’est historique, les banques centrales baissent leur taux de 50 points de base pour contrer la crise. Cette action coordonnée à eu lieu à 13 heures. La dernière fois, c’était après les attentats du 11 septembre 2001.

Voici les nouveaux taux des banques centrales :

 Etats-Unis : 1,5%
 Banque Centrale Europe : 3,75 %
 Angleterre : 4,5%
 Canada : 2,5 µ
 Suisse : 2,3%
 Suède : 4,25%

Même la Chine a baissé son taux de refinancement :

 Taux directeur : - 27 BP
 Radio de réserves : - 50 BP

L’impact sur la croissance ne devrait pas trop se faire sentir, parce qu’aujourd’hui on est dans un environnement de rationnement du crédit donc des baisses de taux et évidemment, il y en aura d’autres, par forcément coordonnées, elles ne relancent pas comme ça du but en blanc la consommation ou l’investissement. Les banques sont plus prudentes, il ne faut pas espérer, d’ailleurs c’est plutôt souhaitable car elles n’étaient pas suffisamment prudentes par le passé, il ne faut pas espérer qu’elles se remettent du jour au lendemain à rouvrir les vannes du crédit. Le geste vise surtout la confiance d’avantage que la croissance.

Sur les marchés obligataires les rendements à 2 ans s’ajustent.

Réaction des taux courts :

 Shatz 2 ans : de 3,062 à 0,109
 Notes 2 ans : de 1,564 à 0,111
 IK Gilts 2 year : de 3,504 à 0,094

Le fait que la BCE ait fait sauter le verrou de ses taux directeurs avec cette baisse de 50 points de base, permet maintenant d’envisager d’autres mouvements de baisse et peut-être même rapides d’ici la fin de l’année.

Une structure juridique d’Etat pour soutenir les banques

Le premier ministre François Fillon annonce la mise en place d’une structure juridique et détenue par l’état pour soutenir si besoin les banques. Dans une allocution à l’Assemblée nationale, le premier ministre a précisé que cette structure existait déjà et portait la participation de l’Etat dans Dexia.

François Fillon déclare : " Nous devons être en mesure d’intervenir financièrement sans délai, y compris par des prise de participation. Et à cette fin, le président de la république et moi-même, nous avons demandé à Christine Lagarde de mettre en place une structure juridique, intégralement détenue par l’Etat, pour réaliser les investissements qui seraient rendus nécessaires par la situation ".