Chèque de banque : les précautions à prendre

Pour le bénéficiaire ou l’expéditeur, la transaction par chèque de banque est un moyen pratique qui permet de ne pas transporter de fortes sommes. Pour éviter tout risque, il est tout de même nécessaire de prendre quelques précautions.

Les précautions pour l’émetteur

Au moment de l’émission de chèque, il est primordial de bien vérifier que le montant inscrit est bien disponible dans votre compte. En cas d’étourderie, ce problème peut en effet occasionner de lourdes pénalités, et peut aboutir jusqu’à l’interdiction bancaire si le compte n’est pas réapprovisionné dans les délais. De plus, vous risquez de perdre votre crédibilité auprès du destinataire puisqu’il ne pourra pas encaisser le chèque. Une demande de votre position est donc nécessaire si vous n’êtes pas certain. De nombreux services en ligne et mobile sont aujourd’hui mis à disposition des banques.

Lors de l’inscription de toutes les mentions nécessaires, utilisez exclusivement un stylo à bille (bleu de préférence), car les autres types d’encre ont de plus grandes chances de s’effacer au cas où le chèque serait mouillé. Les ratures et les surcharges sont par ailleurs vivement déconseillées afin d’éviter tout risque de refus de la part de la banque. Enfin, il faut absolument éviter de signer un chèque en blanc ou au porteur. N’oubliez pas de remplir la souche pour vous aider dans vos calculs.

Les précautions pour le bénéficiaire

Lors d’une transaction de vente, il est préférable de s’assurer de la provision du compte avant d’effectuer la finalisation du processus (livraison, vente …). Si l’émetteur est réticent, il est préférable de se faire payer par d’autres moyens. Vous décèlerez bien vite la bonne foi de l’émetteur du chèque. Sachez qu’une transaction au-delà de 3000 euros n’est pas possible en espèce, il faudra donc être particulièrement vigilant pour les grandes transactions (achat de voiture, machine …)

Demandez à l’émetteur d’inscrire son numéro de téléphone au dos du chèque, en vous assurant que le nom et le contact concordent. Une vérification dans l’annuaire est suffisante si c’est un numéro fixe. Pour un numéro portable, il suffit de biper. Des excuses trop farfelues ou confuses doivent vous mettre la puce à l’oreille.