L’impact des aléas climatique sur le monde entrepreneurial

Les phénomènes naturels touchent de nombreux secteurs d’activité. Les sociétés de grande distribution, par exemple, ont été gravement affectées par les chutes de neige qui ont eu lieu la fin de l’année dernière.

L’impact de la neige sur les ventes en général

Depuis le mois de décembre dernier, nombreuses sont les sociétés de distribution qui ont réalisé moins de 50 % de leurs ventes habituelles. Avec les difficultés d’accès aux points de vente, ainsi que les encombres entraînés par les débris de glace, la fréquence de livraisons a considérablement diminué. Toujours à cause de ce problème d’accessibilité, les clients ne font leurs courses que très rarement. Il est ainsi évident qu’à cause de cet aléa climatique, le chiffre d’affaires des grandes et moyennes surfaces s’est soustrait à un niveau relativement bas. D’ailleurs, une étude effectuée par la filiale de Météo France a pu déterminer une perte globale de 1 à 5 % enregistrée par les sociétés de grande distribution.

Taux de fréquentation en baisse jusqu’au début janvier

Les grandes et moyennes surfaces ont connu une baisse considérable de la fréquentation de leurs magasins. Du 6 décembre 2010 au 2 janvier 2011, le nombre total de clients ayant fréquenté ces centres d’achat ont diminué de 4 %. Les passages en caisse, quant à eux, ont baissé de 1,8 %. Frédéric Bardoux, le président de Metnext s’est exprimé sur la situation. Il a argumenté sur le fait que la survenue répétitive du froid et de la neige a énormément affecté la fréquence d’achat des clients, ainsi que leur mode de consommation au quotidien. Bien que les chutes de neige n’arrivent que très rarement, leurs conséquences au niveau économique et financier sont importantes.

Les conséquences varient en fonction de l’emplacement géographique

Les grandes et moyennes surfaces n’ont pas été touchées par les chutes de neige répétitives de la même manière. Les centres-villes français ont tout de même enregistré une progression globale de vente de 1 %, et ce, malgré le drame. Cependant, les magasins se trouvant dans des zones légèrement retirées ont passé une fin d’année de perte et de déficit. Dans la périphérie parisienne par exemple, les ventes ont baissé de presque 6 % si elles ne diminuaient que de 4,1 % dans les centres-villes parisiens.