fusion entre Suez et GDF

Au moins jusqu’en 2011, les tarifs GDF devraient rester régulés sous l’autorité de l’état.

Fusion entre Suez et GDF

Les conseils d’administration de Suez et de GDF se sont réunis le 2 septembre 2007 pour mettre au point les modalités d’accord prévoyant la fusion des deux entreprises pour former un géant européen de l’énergie, le 4ème de la planète. L’Etat garderait une minorité de blocage, de 35%, les syndicats s’inquiètent des conséquences pour les salariés et les consommateurs.

Pour l’instant, les grandes lignes du nouveau schéma de fusion entre Suez et Gaz De France sont déjà connues.

Claude Gueant, Secrétaire Général de l’Elysée :

Je crois que ce qu’il faut c’est saluer, dans cette fusion qui est en train de s’esquisser, semble-t-il, la naissance d’un géant français de l’énergie.
"

L’obstacle principale au mariage, c’était la différence de valorisation des deux entités. 53 miliard d’euros pour le groupe privé, 35 pour l’opérateur public. Pour rééquilibrer, Zuez transformera en filiale son pole environnement, estimé à 20 milliard d’euro, il en conservera le contrôle opérationnel. Le nouveau champion de l’énergie s’appellera "Gaz De France Suez", les services devraient être distribués sous la marque "Gaz De France". L’Etat détiendrait 34% des parts.

"C’est une privatisation dans laquelle l’Etat est le premier actionnaire et de loin".

Ce n’est pas une garantie suffisante, pour les syndicats.

"La question centrale c’est : est-ce qu’on passe ou pas la barre des 50%, c’est-à-dire est ce que l’Etat perd la maîtrise de sib secteur énergétique, qui est un secteur stratégique et vital pour le pays."

Jean-François Lejeune - FO Energie

"nous sommes dans une logique de marché, les actionnaire pousseront à des bénéfices plus important, et par conséquent, pousseront l’augmentation des prix généralement dans l’ensemble des pays européens, qui ont vu les privatisation, qui ont vu se développer la concurrence, les prix ont largement augmenté."

Au moins jusqu’en 2011, les tarifs GDF devraient rester régulés sous l’autorité de l’état.