Immobilier : une stabilisation des prix en 2014, selon les notaires

Les notaires tablent sur une stabilisation des prix de l’immobilier pour cette année 2014, après le recul de 1,4% des coûts des logements anciens en 2013. A la suite du rebond constaté au cours du dernier semestre, le nombre de transactions a finalement été en hausse de 2,7% comparé à l’année précédente.

Une mesure favorable

A l’encontre de certains professionnels du secteur immobilier, les notaires restent sereins quant à l’évolution des prix et à celle du nombre de transactions. Ils prévoient une stabilisation des prix en 2014. Ils pensent en effet que le dispositif fiscal portant sur un abattement d’impôt exceptionnel de 25% accordé sur les plus-values de cession constitue une mesure favorable pour ceux qui possèdent un appartement locatif ou une résidence secondaire. Les propriétaires pourraient être incités à présenter leurs biens sur le marché. Le nombre de ventes serait ainsi en hausse.

Les notaires conseillent toutefois aux particuliers qui souhaitent mettre en vente leurs biens de s’adapter au contexte. Ils doivent proposer des prix plus raisonnables et revoir leurs prétentions à la baisse. Ces professionnels ont en effet constaté que certains vendeurs sont encore trop gourmands et d’autres ne semblent pas très pressés de se séparer de leurs logements. Leurs prix sont alors trop élevés par rapport à la réalité du marché et ils risquent de rater de très bonnes occasions de transaction, le niveau très bas des taux de crédits pouvant soutenir le marché.

Une embellie du marché

L’indice Notaires-Insee a révélé une légère embellie du marché immobilier au cours du 4e trimestre 2013. Le nombre de transactions était en hausse de 4,9% sur un an. Si les prix des biens anciens ont baissé pendant les deux dernières années, ils sont redevenus stables depuis octobre 2013. Les tarifs ont reculé en moyenne de 1,4% sur l’année pour les 723.000 transactions effectuées.

La baisse des prix est plus marquée en région parisienne par rapport à l’ensemble du territoire, soit 1,7% en Ile-de-France et 1,5% dans la capitale. Quoi qu’il en soit, les trois derniers mois ont été aussi dynamiques qu’ailleurs. Les notaires n’interprètent pas ce timide rebondissement comme une franche reprise du marché. La demande reste en effet attentiste et s’avère encore très fragile. Les ventes sont loin d’atteindre leur niveau enregistré entre 1999 et 2007.