Immobilier : investir dans l’ancien

L’investissement dans l’ancien constitue une des formules possibles pour constituer ou diversifier son patrimoine. Il correspond à des profils précis d’investisseurs et présente de multiples avantages.

Investir dans l’immobilier ancien occupé

Investir dans l’immobilier ancien occupé permet aux investisseurs de dénicher des immeubles dans le centre-ville à des prix inférieurs de 20 à 30% par rapport au prix des immeubles neufs. C’est un investissement assez sécurisé, car le propriétaire continue de percevoir les loyers avec une décote de 10 à 15%. En outre, l’investisseur peut espérer obtenir une plus-value lors de la revente de l’immeuble. Ce type d’investissement convient aux riches investisseurs âgés de plus de 50 ans bénéficiant d’un bouclier fiscal et dont l’objectif d’investissement n’inclut pas la réduction des impôts.

Acheter un immeuble ancien occupé est cependant lié à quelques contraintes. Le nouveau propriétaire est légalement engagé vis-à-vis des baux en cours, et s’il veut disposer de l’immeuble pour l’habiter ou le revendre avant la fin des baux, il devra entamer des procédures d’expropriation qui peuvent être contraignantes suivant les locataires. La fiscalité peut être onéreuse, puisque les revenus fonciers sont assujettis à une taxe de 12,1% en plus des prélèvements sociaux. L’abattement fiscal de 30% ne s’applique que lorsque les revenus fonciers sont inférieurs à 15.000 € brut.

Investir dans l’immobilier ancien à rénover

Investir dans l’immobilier ancien à rénover est approprié pour les investisseurs qui perçoivent déjà des revenus fonciers. L’avantage de cet investissement réside dans le prix de l’immeuble et les avantages fiscaux . Les immeubles anciens à rénover ont un prix plus abordable. Ils génèrent une différence entre les revenus fonciers et les charges foncières généralement supérieures. La différence appelée déficit foncier est déductible des loyers des 10 prochaines années. Le bien immobilier acquiert par ailleurs une grande valeur après sa rénovation.

La rénovation des immeubles coûte cher et il arrive que le montant réel des travaux dépasse largement les dépenses provisionnées. Le budget peut être grevé par les mises aux normes obligatoires de l’électricité, la performance énergétique ou l’isolation phonique. Certaines normalisations requièrent un traitement intégral de l’immeuble. Les acheteurs de ces immeubles peuvent néanmoins bénéficier de facilités de financement et de crédits d’impôt. Les investisseurs peuvent également faire face à des contraintes de retard dans la finition de leur chantier.