Investir dans les obligations pour épargner

Mieux que les actions, les obligations commencent à gagner du terrain. En cette période de crise, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à émettre des obligations, à des taux très alléchants.

Les obligations, un placement plus lucratif que les actions

Placer des actions dans une société s’avère actuellement assez risqué compte tenu de la crise financière affectant tous les secteurs. En effet, le rendement des actions a tendance à fluctuer qu’il est difficile de le prévoir à l’avance. Ce rendement dépend justement des résultats et bénéfices de la société en question. Le prix des actions est donc très instable.

Autre alternative intéressante : les obligations. Elles sont plus lucratives car elles ne dépendent pas forcément des résultats des sociétés. Actuellement, beaucoup d’entreprises émettent des obligations pour contourner la crise. C’est donc une grande opportunité d’investissement pour ceux qui désirent faire fructifier leur capital. Depuis le début de cette année 2009, les grosses entreprises se bousculent pour émettre des obligations : Heineken avec un taux de 6,75 %, Volvo avec 10 %, etc.

Les obligations : accessibles aux particuliers

En général, les obligations sont émises par les entreprises et l’Etat. Elles sont moins risquées que les actions, toutefois, l’entreprise bénéficiaire ne doit pas être choisie au hasard. Actuellement, elles sont nombreuses à en émettre dans le but de collecter des capitaux. Il est donc plus judicieux et plus sécurisant d’opter pour un grand groupe solide ou une multinationale car en cas de faillite, l’épargnant ne pourra pas être remboursé.

Depuis le début de l’année, les obligations sont accessibles aux particuliers, auparavant, elles étaient surtout réservées aux investisseurs institutionnels. Le principe ? L’épargnant ou l’investisseur achète un titre de créance auprès de l’entreprise émettrice d’obligations. Il s’agit donc d’un emprunt effectuée par l’entreprise et qu’elle devra rembourser à l’échéance du titre. Au final, l’épargnant bénéficiera du remboursement intégral de son capital ainsi que des intérêts y afférents.