La situation de Michelin par rapport au prix des matières premières

Le géant de la pneumatique automobile ne se plaint pas de la hausse incessante des matières premières. Au contraire, il se montre optimiste pour ce qui est de l’objectif de la firme pour cette année. En dépit des inflations et de la crise économique mondiale, Michelin demeure confiant dans ses propos.

Les objectifs de Michelin à partir de l’année 2011

Cette année, Michelin prévoit de réaliser une hausse du volume de production annuel. Il va sans dire que ce principe a surtout pour but d’atteindre un niveau confortable de bénéfice opérationnel. Michelin garde la tête haute en dépit d’un cash flow négatif. La hausse imminente du prix des matières de base qui est source de ce déficit n’est que temporaire. Toujours dans les perspectives d’évolution de la firme, la direction générale sera confiée peu à peu à Jean-Dominique Senard, le gérant non commandité.

En 2010, la compagnie a dégagé un cash flow disponible de 426 millions d’euros. Elle prévoit encore maintenir l’objectif d’un cash flow disponible positif pour les cinq ans à venir. Elle se montre rassurante pour ce qui est de sa maîtrise de la gestion de cette crise passagère. Au cours d’une conférence de presse, Jean-Dominique Senard a affirmé que les prix n’atteindront jamais le ciel même s’ils n’arrêtent pas de monter. Ce qui sous-entend qu’il est toujours possible de trouver une solution tant que les prix sont encore maîtrisables.

L’année 2010, une année de référence

Le gérant se sert de l’année dernière comme référence. En 2010, des évènements plus qu’importants se sont tenu dans le monde des marchés financiers. Cela n’a tout de même pas empêché Michelin de réaliser une hausse de 20,8 % de ses chiffres d’affaires habituels. Si le groupe s’attendait à un montant avoisinant les 17 milliards 600 millions, à leur grande surprise, leur chiffre d’affaires s’élevait à 17 milliards 900 millions. Un bénéfice net de 1 048 millions d’euros a donc été enregistré.

En 2010, le volume de production a connu une hausse de 13,4 %, et le résultat opérationnel de 100 %. Ces augmentations ont été enregistrées, et ce, malgré l’enchérissement du caoutchouc. Ce qui explique donc que pour cette année, le groupe se verra encore affecter un niveau de production et un résultat opérationnel plus élevé.