Les frais liés à l’assurance vie

En plaçant de l’argent par le biais d’un contrat d’assurance vie il faut s’attendre à payer régulièrement des frais ponctuels de deux grands types. A l’exception de ceux accessibles exclusivement par Internet ou par téléphone, un contrat d’assurance vie est souvent lié à des frais de versements ou droits d’entrée qui varient de 0 à 5 % du montant versé. Dans certains cas, ces frais sont précomptés et ils correspondent à la totalité du premier, voire du second versement. L’assureur tire aussi à chaque fin d’année des frais de gestion dont le pourcentage est fonction du type de placement, qui peut être en euro ou en unité de compte. Pour les souscripteurs qui versent de grosses sommes, ces frais sont parfois négociables. Pour souscrire à une assurance vie comptez également les frais de dossier et d’arbitrage de l’épargne sur un contrat multisupport et éventuellement les pénalités en cas de rachat.

Les pièges fiscaux de l’assurance vie

L’assurance vie intéresse plus de 40 % des Français en raison de son allègement fiscal. Mais ce n’est pas toujours le cas de ce contrat. Sur les contrats souscrits après le 26 septembre 1997, les intérêts inclus dans le retrait doivent figurer dans la déclaration annuelle des revenus du souscripteur. Cela veut dire qu’ils sont soumis à l’IR. Pour bénéficier d’un abattement sur les intérêts, choisissez le prélèvement libératoire forfaitaire qui est respectivement de 35, 15 et 7,5 % pour les quatre premières années, entre quatre et huit ans et au-delà de huit ans. Pour ceux qui choisissent la rente viagère, sachez qu’elle est soumise à l’IR pour 70 % de son montant en cas de mise en route avant 50 ans. Le pourcentage soumis à l’IR diminue au fur et à mesure de l’allongement du temps de mise en route. Pour profiter d’un contrat d’assurance vie lisez bien le contrat, car il comporte d’autres pièges à éviter.