Les objectifs de Renault en termes de chiffre

Ce géant de l’automobile français a affirmé vouloir doubler sa marge opérationnelle en 2013. A cet effet, une augmentation de ses ventes est déjà prévue pour les trois années à venir. Cette augmentation est envisagé à hauteur de 15 %. Toujours dans le sens de cette croissance, plus d’une quarantaine de nouveaux modèles seront donc disponibles sur le marché de la voiture jusqu’en 2016. Les activités des usines, ainsi que la réduction des coûts seront désormais assurées grâce à la plateforme " Drive the change ". Si, en 2010, les ventes mondiales de véhicules ont atteint 2,6 millions d’unités, le groupe vise les trois millions à partir de cette année. Sur le long terme, il projette un recouvrement de 50 % des ventes mondiales par les marchés hors de l’Europe.

Pas de projet pour le marché chinois

Avec sa stratégie de développement international, Renault maintient son marché au Brésil. En effet, le marché brésilien se trouve à la deuxième place en termes de taille, après le marché français. L’Inde et l’Allemagne font aussi partie des marchés potentiels de Renault avec une prévision de production locale de six modèles en 2013. Après intégration des ventes d’AvtoVAZ, le marché russe prendra certainement la première place dans marché mondial de Renault. Pour le moment, l’investissement dans le marché chinois ne fait pas encore partie des perspectives du groupe. Il estime que ce marché est, jusqu’à ce jour, réservé à Nissan et que cela restera ainsi pour au moins trois années. Par contre, après 2013, la présence du groupe en Chine peut être envisageable.

" Drive the change ", un plan plus robuste et plus enthousiaste

L’ancien plan "Contrat 2009", récemment suspendu a été remplacé par "Drive the change". Avec la crise qui a gravement affecté l’univers de l’automobile, Renault a dû renoncer à l’objectif imposé, qui est d’atteindre une marge opérationnelle de 6 %. Actuellement, grâce à " Drive the change ", la santé financière et économique du groupe est plus optimisée par rapport à celle de 2005. L’évolution se situera dans tous les domaines, que ce soit en technologie, en produits, en qualité, ou encore en implantation géographique.