- 9,04 % pour le CAC 40, un lundi noir le 7 octobre 2008

Les voyants de la finance sont au rouge. -19% pour la Russie qui encaisse sa plus forte chute en une seule séance. En Europe la tendance est à la baisse. La panique est générale.

Le jour le plus bas. -9,04 % pour le CAC 40

Les investisseurs n’ont plus confiance.

Les voyants de la finance sont au rouge. -19% pour la Russie qui encaisse sa plus forte chute en une seule séance. En Europe la tendance est à la baisse. La panique est générale.

Les plans des gouvernements européens n’ont pas suffit. La plupart des investisseurs ont vendu leurs actions. Il reste des fonds spéculatifs qui font des allers-retours d’heure en heure. Mais aujourd’hui la difficulté est qu’on est dans une opacité qui trouble tout le monde. Les investisseurs préfèrent attendre de voir comment ça va évoluer. Certainement un mois encore à patienter pour y voir un peu plus clair. Des entreprises ont été massacrées. Dans le prochain trimestre, il pourrait y avoir de bonnes affaires à faire…

Nicolas Sarkozy a encore convoqué les acteurs des secteurs en difficulté. La réunion des ministres des finances de la zone euro a lieu en ce moment, mais les dirigeants ont du mal à se mettre d’accord. Pour les 16 ministres c’est un véritable baptême du feu avec une solidarité qui est mise à mal.

Angela Merkel a décidé d’appliquer une garantie d’Etat, alors qu’elle critiquait l’Irlande pour la même opération quelques jours auparavant.

BNP rachète la banque Fortis 15 milliards d’euros

BNP Paribas a racheté la banque en faillite Fortis ce matin. La banque belge était en déroute, ce matin, la BNP débourse donc 15 milliards d’euros pour Fortis. La BNP devient du coup la première banque de dépôt de la zone euro. L’opération sera réalisée par un échange d’actions, au terme duquel l’Etat Belge détiendra 10% de BNP Paribas et le Luxembourg 1,5%.

Les réunions s’enchaînent à l’Elysée pour garantir le financement de l’économie. Un autre accord en prévision, la Caisse d’Epargne et la Banque Populaire auraient engagé des discussions en vue d’un rapprochement.

Nicolas Baverez, interviewé sur France3 ce soir, pense que tout cela est la conséquence d’une déflation :" La banque centrale européenne pourrait financer sur des périodes plus longues pour permettre aux banques de faire leur travail car c’est aujourd’hui la priorité.

Nous vivons une période exceptionnelle où les marchés s’effondrent, et il est clair qu’il faut une intervention de l’Etat. Mais faire tout et n’importe quoi et n’importe comment. Les solutions doivent être temporaires mais que les marchés soient rétablis et stabilisés ensuite. Le capitalisme sera de toutes façons différent, c’est la fin d’un cycle économique évident qui avait démarré dans les années 80. Il avait déjà été déstabilisé avec le 11 septembre 2001 et il meurt aujourd’hui. "