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Les intérêts d’une alliance entre PSA et GM
lundi 27 février 2012
Pour renouer avec le profit en Europe
En raison de la crise qui perdure en Europe, le groupe PSA rencontre de nombreuses difficultés sur le continent. De ce fait, il doit absolument trouver un allié pour rebondir. De son côté, GM a accusé des pertes assez conséquentes au niveau de sa filiale allemande Opel. Au cours de l’année 2011, ces deux constructeurs ont dû faire face à des problèmes de rentabilité. Les pertes ont été considérables. Tous les deux doivent absolument chercher une alliance, comme le font la plupart de leurs homologues à travers le monde.
Un cartel regroupant PSA et Opel permettrait à ces deux groupes de renouer avec le profit. Cette association favoriserait l’investissement. Le nombre de véhicules produits augmenterait. Les deux constructeurs pourraient réduire les coûts de revient. Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées. A titre d’exemple, Opel a la possibilité de recourir aux châssis et aux moteurs de PSA. Dans ce cas, GM limiterait ses frais de développement sur le continent européen. Du même coup, PSA pourrait amortir en augmentant le nombre de modèles produits.
Conforter la présence de PSA en Asie et en Amérique
Pour l’instant, personne n’est en mesure de déterminer la forme de partenariat envisagé par ces deux groupes. Il pourrait s’agir d’une fusion ou uniquement d’une alliance stratégique. De même, on ne sait pas encore s’il y aura des échanges de capitaux. PSA s’avère en effet assez exigeant sur ce plan et n’accepte de s’allier avec un autre constructeur que sous 3 conditions. Le futur partenaire doit respecter la stratégie du groupe et présenter des possibilités de synergie. Par ailleurs, PSA tient à préserver son indépendance.
Les spécialistes du secteur tablent sur un croisement de participation entre ces deux importantes corporations. Cette alliance permettrait à PSA de profiter de la bonne position de GM en Amérique et en Asie pour conforter sa présence. Jusqu’à présent, il éprouve en effet des difficultés à percer véritablement sur ces marchés. Il sortirait ainsi de son isolation sur le plan international. Les investisseurs voient d’un très bon Å“il cette alliance et suivent de près l’évolution des négociations entre les deux parties.