L’assurance vie, un placement fructueux

Destiné à assurer l’avenir des personnes, le contrat d’assurance vie forme aujourd’hui un véritable placement de fonds, car il est très rémunérateur pour les épargnants. Produit d’épargne, il bénéficie d’une disposition fiscale allégée, en particulier en matière de succession.

Le contrat d’assurance vie ?

Devenue le placement préféré des Français, l’assurance vie a pour vocation première de garantir l’avenir des assurés. Le contrat d’assurance vie devient aujourd’hui un outil pour constituer un capital ou une épargne pour générer des revenus complémentaires et pour transmettre un patrimoine aux héritiers. La souscription à ce contrat implique des versements, ponctuels ou non, des montants sans limitation de plafond.

Tout au long du contrat, l’argent placé peut être retiré entièrement ou partiellement. Le souscripteur peut aussi faire une demande d’avance. Le contrat d’assurance vie est très prisé, car il bénéficie d’une fiscalité très avantageuse. Distribué par les assureurs ou les filiales des banques, ce contrat est souscrit au cours d’une durée bien déterminée. Au terme du contrat ou lors du décès, l’assuré ou son héritier touche l’ensemble de l’épargne avec les intérêts ou éventuellement une rente viagère. Conformément à la clause bénéficiaire, le légataire hérite de l’argent sans les droits de succession.

Les différents types de contrat d’assurance vie

En fonction du type de contrat, les capitaux placés avec une assurance vie peuvent être investis aussi bien en euros qu’en unités de compte. Le contrat d’assurance vie se divise en deux grands produits. Premièrement, le contrat monosupport, en euro, s’adresse aux épargnants qui souscrivent pour leur sécurité, car le capital et les intérêts annuels sont garantis par l’assureur.

Ce contrat est en grande partie investi dans des produits avec un taux minimum garanti comme les obligations. Il faut noter que ce premier type de contrat a aujourd’hui un rendement de 4 %. Par ailleurs, le contrat multisupport, en unité de compte, permet de produire de meilleurs rendements. Toutefois, l’augmentation du rendement est toujours synonyme de risques élevés, car l’investissement se réalise dans les valeurs immobilières. Outre ces deux types de contrats classiques, on note également les contrats NSK qui ont fait leur apparition en 2005.