Crainte d’une rupture de stock sur un composant de moteur

Le constructeur automobile vient de publier un communiqué apportant des explications à ce sujet. La firme doit, en effet, faire face à une éventuelle rupture de stock d’un composant de moteur fabriqué par une usine japonaise se trouvant dans l’une des zones sinistrées par les dernières catastrophes naturelles. La production de ce site étant à l’arrêt actuellement, Peugeot doit prendre des mesures en conséquence.

Notons toutefois que les sites européens du groupe sont affectés dans des proportions différentes. Les usines de Mulhouse, de Sochaux et de Sevelnord tournent à plus de 75 % de leurs capacités. Celles de Trnava, en Slovaquie, d’Aulnay et de Poissy, en France, ainsi que celle de Madrid et de Vigo en Espagne ne travaillent qu’à la moitié de leurs aptitudes. Cependant, les unités implantées au Portugal, à Mangualde et à Rennes tournent à plein régime et sont préservées du chômage technique, comme les usines installées en Chine et en Amérique latine.

Un contexte temporaire

La production européenne de la firme Peugeot tend à la baisse en raison de la cessation d’activités temporaire de l’usine Hitachi, son fournisseur de débitmètres d’air, un élément indispensable dans le montage d’un moteur diesel. De ce fait, le groupe a décidé d’adapter le rythme de production de ses sites industriels éparpillés à travers l’Europe. Il opérera certains changements dans le régime de travail dans les prochains jours. Les comités d’établissement des unités de production touchées par ces dispositions temporaires se sont réunis pour trancher sur le sujet.

En attendant la régularisation de son approvisionnement sur les composants électroniques, le constructeur privilégiera la production de ses modèles qui sont encore en phase de lancement. Ainsi, l’usine de Rennes, où la Peugeot 508 est assemblée et celle de Mulhouse, où la Citroë n DS 4 est montée, vont continuer à tourner à plein régime. Peugeot tient à répondre aux demandes de la clientèle sur ces derniers modèles présentés sur le marché. En tout cas, ce contexte ne sera que passager. Les responsables du groupe estiment que leur fournisseur pourrait assurer de nouveau leur approvisionnement sous une semaine.