La BCE et sa gestion de l’inflation actuelle

La BCE fait toujours apparaître une image positive vis-à-vis de l’inflation. Cette géante de l’univers financier de la zone euro estime que les raideurs de prix qui se sont fait remarquer dernièrement ne sont que passagères. Pour justifier sa position, tous les taux appliqués par cette banque, quelle que soit leur nature, sont restés inchangés.

La BCE, optimiste sur toute la ligne

La dernière réunion de la BCE s’est tenue dans l’objectif de trouver les alternatives les plus optimales pour gérer l’inflation. Une des décisions issues de cette réunion est le maintien du taux directeur appliqué par cette banque européenne. Si depuis un an et neuf mois, ce taux directeur à toujours été de 1 %, il entame son 22e mois d’application actuellement. Le Président du comité, Jean-Claude Trichet, a rassuré ses collaborateurs et tout autre acteur économique sur l’état transitoire de l’inflation ainsi que la futilité des risques qui peuvent en découler.

La BCE, convaincue de sa situation

Le président du comité a mentionné que les formes de pression sur le prix des matières premières et de l’énergie ne sont qu’à court terme. Ce qui ne risque pas de mettre en doute le retour à la stabilité des prix sur le moyen terme, voire sur le long terme. Selon toujours les dires de ce président, la zone euro n’est nullement en crise. Il a d’ailleurs garanti la continuité de toutes les activités, et ce, avec une santé financière plus que rassurante.

La position des marchés financiers par rapport à la BCE

La décision de la Banque Centrale Européenne à propos de son taux directeur a plutôt étonné les acteurs des marchés financiers. En effet, ils prévoyaient une réaction plus offensive de la part de cette banque. Si les marchés financiers s’attendaient à une hausse du taux directeur de la BCE, c’est que la zone euro a connu une inflation évolutive à raison de 2,4 % par année. Ce taux d’évolution dépasse largement le maximum autorisé dans la zone. D’où une sanction infligée à l’endroit de l’euro. Ce qui n’a tout de même pas empêché la BCE de garder son taux habituel.