Bourse : les valeurs gagnantes et perdantes en 2012
Les valeurs gagnantes du CAC 40
2011 a été une année noire pour les banques. Ces dernières ont cependant pu redorer leur blason en 2012 et leurs valeurs ont regagné près de 40%. De leur côté, les groupes de luxe ont continué à progresser. Il semble bien que la crise n’a eu aucun impact sur ce segment de l’économie. Toutefois, les plus performantes ont été celles du secteur de l’informatique et de la biotechnologie. Leurs cotations ont doublé, voire triplé.
L’indice phare de la Bourse parisienne, le CAC 40, a également retrouvé ses couleurs au 31 décembre 2012. Pour cette dernière séance de 2012, il a enregistré un cours qui n’est plus très loin de ses plus hauts niveaux au cours de l’année, à 3.641,07 points, soit une hausse de 0,58% dans la journée. Il a été porté par certains titres qui ont connu une forte augmentation, comme Gemalto dont l’action a bondi de 79,56% en un an, valant actuellement 65,48 euros. Lafarge, Société Générale et Michelin ont également contribué à l’embellie du CAC 40.
Les valeurs gagnantes du SBF 120 et les valeurs perdantes
Au sein du SBF 120, on a constaté d’importantes disparités. Certaines actions ont enregistré un formidable rebondissement de 206,25%, comme celles d’AB Science, une firme spécialisée dans le secteur de la biotechnologie. Nicox qui évolue dans le même segment de l’économie a connu une hausse de 129,56%. Les cotations d’Eeurofins Scientific qui propose des services d’analyses et d’Altran Technologies, conseiller en technologie, ont respectivement bondi de 116,14% et de 105,36% en 2012.
Parmi les valeurs perdantes du CAC 40, signalons France Telecom qui a perdu 31,28% au cours de ces 12 derniers mois. Son action ne vaut plus actuellement que 8,339 euros. GDF Suez et EDF, deux groupes qui opèrent dans le secteur de l’énergie, ont chuté respectivement de 26,25% et 25,64%. Quant aux titres qui ont fortement reculé au sein de l’indice SBF 120, citons Peugeot qui a baissé de 54,82% à 5,47 euros. Artprice.com, PagesJaunes, Areva et Soitec Silicon ont enregistré une réduction de plus de 30% en 2012 de leur valeur.