BinckBank - Analyse des résultats consolidés du premier trimestre 2012
Bénéfice net corrigé
Le bénéfice net corrigé a augmenté de 16%, atteignant 15,7 millions d’euros (1er trimestre 2012) contre 13,6
millions d’euros (4e trimestre 2011). Le bénéfice net corrigé par action s’est élevé à 0,21 euro au premier trimestre
2012 (T4 2011 : 0,18 euro). La hausse s’explique essentiellement par l’augmentation des produits de commissions
nets et assimilés (+3 %) et par la baisse des charges d’exploitation (-3 %). La perte enregistrée sur les filiales et
les coentreprises a également été bien plus faible. Au 4e trimestre 2011, TOM a effacé un produit d’impôt différé,
ce qui s’est traduit par une perte exceptionnelle de 1,3 million d’euros pour BinckBank. Au 1er trimestre 2012,
BinckBank a enregistré un produit exceptionnel au 1er trimestre 2012 à la suite de l’entrée de la société IMC
financial markets au capital de TOM.
Le bénéfice net corrigé correspond au résultat net qui sera distribué aux actionnaires de BinckBank corrigé de
l’amortissement IFRS et des économies d’impôts sur la différence entre l’amortissement fiscal et commercial des
immobilisations incorporelles et du goodwill payé à la suite de l’acquisition d’Alex.
Produits d’intérêts nets
Les produits d’intérêts nets se sont élevés à 8,9 millions d’euros au 1er trimestre 2012. Ce qui correspond à une
légère baisse de 2 % par rapport au 4e trimestre 2011 (9,1 millions d’euros). Les taux d’intérêt sur les marchés
monétaires et des capitaux ont atteint des niveaux extrêmement bas pendant une longue période et ont à
nouveau baissé au premier trimestre 2012. Les injections de liquidités de la BCE par le biais des opérations de
refinancement à long terme (LTRO) sont déterminantes à cet égard et exercent une pression baissière sur les taux.
Le rendement du portefeuille d’investissement de BinckBank baisse de façon progressive (T3 2011 : 1,78 %, T4
2011 : 1,72 %, T1 2012 : 1,62 %) et se rapproche du taux d’intérêt que BinckBank paie à ses clients sur leurs comptes
d’épargne (1,5 %). Le rendement plus faible du portefeuille d’investissement a été en partie compensé par une
hausse des revenus issus des prêts sur gages, lesquels ont augmenté de 290 millions à 337 millions d’euros, ainsi
que par la baisse des charges d’intérêt. Les charges d’intérêt ont baissé car Alex Asset Management détenait
moins d’actifs sous forme de liquidités et l’épargne confiée à BinckBank a également diminué.
Par rapport au premier trimestre 2011, les produits d’intérêts nets ont reculé de 9 % en raison notamment de la
baisse des prêts sur gages.
Produits de commissions nets et assimilés
Même si le nombre de transactions est resté quasiment inchangé au trimestre précédent, les produits de commissions
nets et assimilés ont augmenté de 3 %, atteignant 31,9 millions d’euros au 1er trimestre 2012 contre 30,9 millions
d’euros au 4e trimestre 2011. La hausse s’explique principalement par la baisse des frais de courtage pour les
transactions sur les produits dérivés. Le produit moyen net de commissions par transaction a progressé de 12,92
euros à 13,34 euros. Ajusté en tenant compte du paiement à titre gracieux relatif à l’incident de Ziggo, le produit
moyen net de commissions par transaction s’est élevé à 13,55 euros (+5 %). Le produit moyen net de commissions
par transaction a considérablement progressé en France atteignant 5,45 euros contre 3,53 euros. Cette formidable
progression est principalement due au fait que BinckBank a choisi d’appliquer la TVA différemment (la déduction
anticipée, entre autres, des coûts de commercialisation n’a pas compensé la perte de revenus), à une hausse des prix
et à une augmentation proportionnelle du nombre de transactions SRD.
Par rapport au 1er trimestre 2011 (36,5 millions d’euros), les produits de commissions nets ont baissé de 13 %. Cela s’est
principalement expliqué par la baisse de 8 % du nombre de transactions et dans un second temps par la composition
différente du volume de transactions. En France et en Belgique, où les produits de commissions nets par transaction
sont inférieurs aux Pays-Bas, nos clients représentaient une plus grande proportion du volume de transactions, et
le volume des clients BPO de notre centre de profit Professionnels a également augmenté. Une augmentation du
volume de transactions de nos clients BPO ne s’est pas toujours traduite par une hausse des produits de commissions
nets et assimilés, car ces contrats prévoient un forfait minimum.
Autres produits
Les autres produits ont augmenté ce trimestre de 0,4 million d’euros, atteignant 3,1 millions d’euros. Les autres
produits comprennent les produits issus de la filiale Syntel.
Résultat des opérations sur instruments financiers
BinckBank n’a enregistré aucun résultat sur ses instruments financiers au cours de ce trimestre.
Total des charges d’exploitation
Les charges totales d’exploitation ont baissé de 3 % pour atteindre 33,0 millions d’euros au 1er trimestre 2012, contre 33,9
millions d’euros au 4e trimestre 2011. En dépit de la hausse annuelle des salaires, les frais de personnel n’ont augmenté
que de 1 %. Les amortissements et les autres charges d’exploitation ont diminué de 4 % et 6 % respectivement par
rapport au 4e trimestre 2011. Les amortissements ont baissé par rapport au quatrième trimestre car la dépréciation
accélérée a été appliquée pour cette période à la plateforme Shares. Les autres charges d’exploitation ont baissé en
raison de la diminution des dépenses liées aux TIC sur les consultants ainsi que des charges de marketing restées
quasiment inchangées (T1 2012 : 4,1 millions d’euros contre T4 2011 : 3,9 millions d’euros). Comparé au 1er trimestre
2011, les charges totales d’exploitation ont également baissé de 3 %. Les frais de personnel ont augmenté de 4 %, du
fait notamment de l’augmentation des effectifs et des hausses de salaires. Les amortissements sont restés quasiment
inchangés et les autres charges d’exploitation ont chuté de 12 % en raison notamment de la baisse des dépenses
liées au marketing et aux TIC. BinckBank a réduit ses dépenses marketing prévisionnelles ce trimestre du fait de
l’absence de volatilité sur le marché et du moral en berne des investisseurs néerlandais. Les dépenses de marketing
se sont élevées à 4,1 millions d’euros au 1er trimestre 2012, contre 5,2 millions au 1er trimestre 2011.