Bourse : les places asiatiques sont inquiètes après le décès de Kim Jong-il
Les valeurs plongent
L’annonce du décès de Kim Jong-il inquiète les pays limitrophes à la Corée du Nord. Ainsi, le gouvernement sud-coréen est mis en état d’alerte. Celui du Japon a organisé un conseil extraordinaire afin de prendre toutes les mesures nécessaires pour se prémunir contre les éventuelles conséquences de la mort du dictateur nord-coréen. Un climat d’incertitude régnait déjà sur les marchés asiatiques en raison de la crise de la dette souveraine en zone euro. Les indices boursiers ont été plombés par cette fâcheuse nouvelle.
A la suite de cette annonce, la Bourse a plongé de 4% à Séoul. Son indice Kospi a reculé de 3,43% en fin de séance, à 1776,93 points. Le Japon n’a pas été épargné. La baisse était de 1,26% pour le Nikkei qui a clôturé à 8296,12 points. Certaines valeurs boursières ont dégringolé, comme celles de Daiwa Securities Group qui ont perdu 2,42%. Hong Kong et Shanghai ont également subi les conséquences de la nouvelle. Le Hang Seng recule de 2,11% pour terminer à 17899,84 points en fin de séance, tandis que la baisse de l’indice composite chinois est de l’ordre de 0,58%.
Le dollar progresse
Les places financières asiatiques sont dominées par un climat d’inquiétude, suite à l’annonce de la mort de Kim Jong-il. Le marché des devises est également touché par le phénomène. Les valeurs des monnaies sud-coréenne et japonaise baissent par rapport au dollar. Le billet vert progresse de 0,20% comparé au yen, et gagne 4 points sur le won en une journée. Les marchés pétroliers sont aussi grippés en raison de la cherté du dollar et de la conjoncture qui perdure en zone euro.
Les places boursières asiatiques sont dans le rouge sur fond de crise de la dette souveraine en Europe et de l’annonce du décès de Kim Jong-il. L’inquiétude des investisseurs est aggravée par la tension engendrée par la bataille judiciaire opposant Samsung et Apple. L’enseigne sud-coréenne accuse la marque à la pomme d’avoir plagié et violé des brevets portant sur les mobiles 3G. Cette nouvelle plainte vient s’ajouter à l’action intentée par Samsung contre Apple concernant la tablette Galaxy Tab 10,1.