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Bourse : les trois plus importants sujets d’inquiétude

mardi 20 décembre 2011

L’éclatement de la monnaie unique

La Bourse ne cesse de chuter au cours de ces dernières semaines. Depuis janvier 2011, on a observé une baisse de 20% pour le CAC 40. Trois points majeurs hantent l’esprit des opérateurs. Ils ont peur d’une fragmentation de l’euro, d’une récession de l’économie européenne, voire mondiale, ainsi que d’une forte diminution des offres de crédit de la part des banques dans les pays développés. Jusqu’à ce que les investisseurs soient rassurés sur ces chapitres, les analystes ne s’attendent pas à une amélioration de la situation.

Les opérateurs en Bourse qui craignent entre autres un éclatement de la monnaie unique européenne. Une telle éventualité aurait des répercussions négatives au niveau de la plupart des nations du Vieux Continent. La crise de la dette semble en effet toucher l’ensemble des Etats de la zone euro. Dans ce cas, les conditions d’emprunt ne manqueraient pas de durcir. De nombreux établissements bancaires risqueraient la faillite et ne pourraient pas compter sur une aide financière de leur gouvernement respectif.

Bourse : les deux autres sujets d’inquiétude

Ce contexte qui prévaut au niveau des pays les plus développés pourrait engendrer une récession de l’économie mondiale. Les analystes ont déjà constaté une décélération des activités européennes durant les mois d’octobre et novembre 2011. Ils anticipent un léger rebondissement de l’économie outre-Atlantique, mais la reprise restera timide pour l’année 2012. Le commerce international ralentit. Les impacts deviennent tangibles dans les pays émergents. Les données économiques ne cessent de dégrader. Les investisseurs ont peur d’une diminution des rendements des placements sur les sociétés cotées en Bourse.

La tendance baissière perdure sur les places financières, car les opérateurs s’inquiètent d’une éventuelle baisse des offres de crédit bancaire. Pour se conformer aux directives de l’Autorité bancaire européenne, ils ne doivent plus compter que sur leurs fonds propres. Cependant, leurs capitaux sont menacés de contraction en raison des pertes qu’ils subissent sur les obligations souveraines. Les investisseurs craignent le " crédit crunch ". Les entreprises pourraient rencontrer des problèmes de financement, ce qui ne manquerait pas d’envenimer la situation. Ce contexte pourrait engendrer un gel des embauches et des investissements.