Budget 2014 - Les ménages français encore mis à contribution

Avec la présentation du projet de Loi de Finances 2014 en Conseils des ministres, on a un aperçu clair de ce que pourrait être la charge fiscale des ménages français. Son portefeuille sera une fois de plus sollicité.

Les hausses à prendre en compte pour le ménage français

Dans le cadre de sa politique fiscale et en vue d’atteindre l’objectif de 3 % de déficit en 2015, le gouvernement français a présenté plusieurs réaménagements fiscaux, dont quelques hausses et rectifications qui concernent directement les ménages. En premier lieu, la hausse de la TVA de 19,6 % à 20 % devrait se ressentir sur le portefeuille de chaque Français lors du passage à la caisse. Cette mesure rapportera 6,5 milliards d’euros à la caisse de l’Etat.

Pour les familles, l’abaissement du quotient de 2000 à 1500 euros touchera près de 13 % des ménages, permettant à l’Etat français d’économiser 1 milliard d’euros. Par ailleurs, les retraités ayant eu à charge plus de deux enfants se verront désormais leur majoration fiscalisée. Les automobilistes qui désirent acheter un véhicule passible de malus écologique devront payer plus en 2014.

Quelques baisses tout de même

Les foyers fiscaux à très hauts revenus bénéficient d’une baisse d’impôt pour l’année 2014. En effet, la taxe exceptionnelle de solidarité est ramenée de 75 % à 50 %. Le gouvernement a également décidé du dégel du barème de l’impôt sur le revenu. En clair, le taux d’inflation est de nouveau pris en compte dans le calcul de l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, la décote qui s’applique aux revenus modestes sera revalorisée de 5 %, passant de 480 euros à 508 euros.

Les produits alimentaires de première nécessité se voient appliquer une TVA de 5 % au lieu de 5,5 % auparavant. Cette mesure coûtera 415 millions d’euros à l’Etat français. Les cinéphiles seront plus heureux en 2014 avec la TVA ramenée de 10 % à 5 % sur le prix du ticket. Cette baisse représente un coût de 355 millions d’euros en 2014. Enfin, la taxe qui s’applique sur les plus-values de revente immobilière baisse. Ainsi, on peut être exonéré sur la revente de sa maison secondaire au bout de seulement 22 ans.