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Cession de la filiale Opel : Magna en tête de liste

samedi 12 septembre 2009

Deux candidats, trois options.

Deux candidats ont déposé leur offre de reprise au constructeur américain General Motors. Le premier s’agit de Magna International, un fabricant canadien de pièces automobiles. Dans son offre soumise en juillet dernier, Magna annonce qu’il détiendrait 55 % d’Opel, un pourcentage qu’il partagerait équitablement soit 27,5 % avec son partenaire russe. Les employés détiendront 10% et 35 % resteraient aux mains de General Motors. Le second candidat à l’acquisition d’Opel est l’entreprise belge RHJ, dont l’offre s’avère être beaucoup moins généreuse que celle de son adversaire mais qui présente en avantage une mise en Å“uvre plus facile. En parallèle, en interne, certains membres du conseil d’administration affichent une certaine réserve au fait de céder la filiale(notamment à Magna). Ils évoquent comme raison le risque d’une perte de savoir- faire technologique pour la construction de voitures légères. Le cabinet d’expertise KPMG évoque pour sa part les raisons financières sur cette réserve, qui estime à près de 6 milliards de dollars le manque à combler si le constructeur garde la filiale. Ainsi, trois options se présentent : céder à Magna, à RJH ou conserver Opel.

Magna en tête de liste.

Opel possède plusieurs usines en Europe : en Belgique, en Grande-Bretagne, en Pologne, en Espagne et en Allemagne où près de la moitié des 50.000 salariés de la filiale Opel y travaillent. Au vue de l’offre généreuse du fabricant canadien Magna, Angela Merkel a apporté son entière approbation quant à la cession d’Opel à ce dernier. En appui, les salariés d’Opel font pression sur le choix du repreneur en déclarant être prêt à se lancer dans une grande manifestation si GM ne choisit pas Magna. Dans la même foulée, Carl-Peter Forster, le patron de General Motors Europe conforte le choix de la chancelière allemande. Selon lui, Magna est le meilleur choix vue que " toutes les conditions sont remplies ; les contrats ont été négociés et le financement est en place ». Malgré tous ces avis favorables en faveur de l’équipementier canadien, GM tarde à prendre une décision. De fait, certains commencent à évoquer l’hypothèse suivante : Le constructeur GM chercherait-il les moyens de conserver sa filiale ? Mais le sort de la filiale Opel semble être déjà scellé.