Crédit immobilier : s’adresser aux banques qui répondent rapidement
Pour profiter des taux d’intérêt très bas
Au cours de ces derniers mois, les taux des crédits immobiliers se sont stabilisés à un niveau très bas. Pour mai 2015, les emprunteurs qui présentent un bon dossier peuvent prétendre à un taux de 1,50% pour un remboursement sur 15 ans, 1,69% pour des échéances étalées sur 20 ans et 2,19% sur 25 ans. Les pourcentages d’intérêt n’ont jamais été aussi bas et selon les analystes, un retour à la hausse n’est pas encore prévisible à court terme.
Pour étayer leur hypothèse, ils évoquent quelques facteurs qui influeraient sur le maintien de ces taux bas. Citons entre autres la politique très accommodante de la Banque centrale européenne vis-à-vis des banques, le niveau toujours très bas de l’OAT (Obligation assimilable du Trésor) qui restent à 0,65%. De ce fait, les spécialistes du secteur immobilier misent sur une stabilisation des taux d’intérêt à leur niveau très bas actuel pendant les 6 prochains mois.
Pour mener rapidement les transactions à terme
La concurrence entre les banques soutient également la baisse. Pour préserver leur part de marché, les établissements bancaires s’adaptent les uns aux autres. Certains optent résolument pour une stratégie " agressive " pour attirer la clientèle. Les demandes de financement affluent de la part des particuliers qui veulent profiter de la conjoncture favorable. Les banques se retrouvent submergées et il leur faut plus de temps qu’auparavant pour répondre aux clients.
Afin de ne pas passer à côté de la réalisation de leur projet d’investissement dans la pierre, les demandeurs de crédit immobilier sont conseillés de privilégier les banques qui sont aptes à apporter une réponse à leur requête dans les meilleurs délais. Ils ne doivent pas se focaliser sur les taux d’intérêt proposés par les établissements de financement. Ils pourront ainsi mener rapidement à terme leur transaction. D’autant plus que les banques pourraient entretemps procéder à un réajustement commercial et revoir les taux à la hausse.