Christine Lagarde à la tête du FMI

Une nouvelle fonction qui n’est pas de tout repos
La nouvelle directrice générale semble avoir un programme surchargé et aura à prendre des décisions stratégiques difficiles, si l’on en croit les propos du journal interne du FMI. Face aux incertitudes qui pèsent en Europe et les problèmes persistants dans certaines nouvelles économies de marché, sans parler du problème du Moyen-Orient et de la hausse perpétuelle du prix des produits de base, Christine Lagarde relève un véritable défi en accédant à son nouveau poste. On attend de l’ancienne ministre qu’elle favorise la reprise mondiale et résolve la crise de la zone euro, tâche qui s’avère extrêmement ardue étant donné la situation économique actuelle.
Le cas d’Athènes
À peine nommée au poste de Directrice générale que Mme Lagarde doit déjà plancher sur des problèmes épineux, notamment la crise grecque. En effet, la gestion de la crise grecque fait partie des priorités du FMI. Pour cela, une réunion du conseil devra se tenir dans les plus brefs délais et portera essentiellement sur le déblocage de la cinquième tranche du prêt accordé à la Grèce. Rappelons qu’il s’agit ici d’un montant de 3,3 milliards d’euros.
Rencontre avec DSK
Christine Lagarde affirme vouloir organiser une rencontre personnelle avec son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, car elle est fermement résolue à vouloir établir une certaine continuité par rapport au travail de l’ancien directeur général. Au cœur d’une controverse mondiale, ce dernier laisse derrière lui « un programme de travail surchargé », selon les lignes du même journal, dont la recherche d’un moyen de financement de l’état grecque qui, selon les nouvelles prévisions, serait dans l’incapacité de retourner sur les marchés de la dette à long terme en 2012. Pour l’heure, on sait que l’ancienne ministre de l’Économie a surtout l’intention de réunir les équipes afin de les préparer mentalement au travail laborieux qui les attend.