Chute de l’euro : un problème épineux pour les vacanciers

Nombreuses sont les personnes qui voient voler en éclats leur rêve de passer leurs vacances d’hiver aux Etats-Unis ou en Suisse. La chute de l’euro représente en effet un véritable casse-tête.

Un obstacle pour les voyageurs

La valeur du franc suisse a grimpé de 22% en deux jours. Les ménages qui ont prévu de passer leurs vacances de ski dans les stations d’hiver helvétiques se trouvent face à un problème épineux, car leurs dépenses sur place augmenteraient dans la même proportion. Ceux qui ont songé d’aller aux Etats-Unis sont aussi embarrassés. L’euro poursuit sa chute par rapport au dollar. La monnaie unique européenne se retrouve actuellement à son plus bas niveau jamais connu depuis novembre 2003 par rapport au billet vert (1,15 dollar).

Tout au long de l’année 2014, la cotation de l’euro est devenue de plus en plus faible comparée à la plupart des monnaies étrangères. Ce contexte est flagrant depuis le mois de mai. Le taux de change effectif de l’euro a chuté de 8% par rapport au panier de devises de ses plus importants partenaires commerciaux. Les agences de voyages proposant des destinations en Amérique ont constaté que la hausse du dollar par rapport à la monnaie européenne constitue un véritable frein pour les voyageurs.

Où aller ?

Quels sont les pays où les vacanciers européens pourraient séjourner à moindre coût dans ce contexte où l’euro s’est considérablement déprécié ? Depuis 2013, le Japon attire. En 2014, il a accueilli 11 millions de visiteurs qui ont profité de la forte chute du yen par rapport au dollar (30%) et à l’euro (15%). Toutefois, la monnaie japonaise a regagné 7% comparée à l’euro en 2014. Cette destination devient ainsi moins intéressante pour les voyageurs en provenance du Vieux Continent.

La Russie est une excellente alternative pour les vacanciers européens qui souhaitent réaliser un gain optimal sur leur pouvoir d’achat. Le rouble a considérablement chuté en raison de la baisse du prix du pétrole et de la crise en Ukraine. Il a reculé de 40% par rapport à l’euro. Certes, les touristes ont été réticents vers le début de l’année 2014 à cause du contexte politique, mais l’hôtellerie haut de gamme connaît un léger rebond depuis la diminution des tarifs et les promotions à l’occasion du Nouvel An russe.