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Comprendre le fonctionnement du crédit en devise
vendredi 26 août 2011
Le principe du crédit en devise
Le crédit en devise est accordé à l’endroit d’un emprunteur qui travaille à l’étranger et qui désire assurer ses remboursements avec la monnaie avec laquelle son employeur lui paie. Comme dans toutes les demandes de crédit, l’emprunteur constitue le dossier nécessaire au contrat. Il dépose sa demande de prêt en devise auprès d’une banque du pays où il se trouve pour que la somme accordée soit ensuite convertie en devise pour lui permettre de régler ses mensualités.
En France, la durée maximale d’un prêt en devise est de 25 ans. Il ne nécessite aucun apport, mais sa demande exige des garanties, matérielles ou non, pour assurer la solvabilité de l’emprunteur. Les hypothèques et les sociétés de caution sont les options les plus prisées. Pour ce qui est de la délégation d’assurance, celle-ci dépend de chaque établissement bancaire. Il en est de même pour la nécessité de souscription de produits complémentaires.
Les contraintes relatives au crédit en devise
Le crédit en devise est une solution qui arrange l’emprunteur. Toutefois, en contrepartie, ce dernier se doit d’accepter certaines clauses afférentes au contrat. En effet, le taux de change doit être bloqué pour toute la durée du prêt. Comme les mensualités sont fixes, le taux d’effort initial sera ainsi conservé, que la devise se déprécie ou s’apprécie. Si l’emprunteur a eu la chance de se trouver avec le meilleur taux de change lors de son achat, il fera des économies tout en jouissant de la somme empruntée. Mais si l’achat a eu lieu lorsque la devise était forte, les mensualités s’en trouveront augmentées.
Pour ne pas s’exposer aux problèmes relatifs à l’appréciation ou à la dépréciation de la devise, il est suggéré à l’emprunteur de souscrire une assurance. Les assureurs proposent des services d’assurance qui permettent de se garantir contre le risque de change. La souscription nécessite un investissement, mais le montant total y étant affecté est moindre par rapport aux éventuelles dépenses auxquelles l’emprunteur devra faire face en cas d’évolution inopinée des taux de change.