Crise économique : de plus en plus d’actifs sont touchés par la pauvreté

Les effets de la crise sont particulièrement tangibles au niveau de la couche sociale défavorisée. Au cours de ces deux dernières années, de plus en plus d’actifs sont touchés par la pauvreté.

Les ménages et les salariés ne sont pas épargnés

Selon le rapport établi pour un organisme d’aide aux personnes en situation de précarité, de plus en plus d’actifs sont touchés par la pauvreté. Leur nombre n’a cessé d’augmenter en 2008 et 2009. Le contexte affecte essentiellement les étrangers sans ressources et les chômeurs. Toutefois, il a été constaté que les ménages et les salariés ne sont pas épargnés. Certains d’entre eux ne disposent que d’une faible source de revenus ne leur permettant pas de faire face à toutes les dépenses de la vie courante.

La crise qui a frappé dernièrement l’ensemble de la planète a eu un impact considérable sur le secteur de l’emploi. Les conditions de vie d’une certaine frange de la population se sont dégradées, en conséquence. La plupart des personnes qui ont bénéficié de l’aide de cet organisme vivent avec moins de 950 euros par mois, le seuil de pauvreté établi par les experts. Le dénuement touche aussi bien les jeunes que les seniors. Les statistiques ont démontré que plus de 60 % des individus accueillis sont actifs.

Des suggestions pour résorber le contexte

Il a été remarqué que le nombre des couples avec enfants se trouvant dans un contexte de pauvreté s’est accru. Cette situation est due à la perte d’emploi de l’un des parents. Des enquêtes réalisées auprès de plus d’un millier de foyers ont révélé que leur revenu mensuel moyen ne dépasse pas 760 euros, hormis les aides au logement. Il en résulte que ces ménages sont constamment en difficulté financière. Le budget familial accuse toujours un solde déficitaire à chaque fin de mois, d’où la nécessité de recourir à l’aide de certains organismes.

De plus en plus d’actifs sont touchés par la pauvreté qui affecte actuellement une marge sans cesse croissante de foyers qui risquent de basculer dans la spirale du surendettement afin de faire face aux charges exceptionnelles. Pour apporter une solution à ce problème, plusieurs propositions ont été formulées, telle qu’une révision à la hausse des minima sociaux et des aides publiques au logement. La formation et les contrats à temps plein devraient aussi être privilégiés.