Crise financière au Royaume-Uni

Le gouvernement injecte 50 milliards de Livres.

Plan de sauvetage financier Britannique

Sauver le système anglais, voilà le but du plan présenté par le gouvernement britannique. Le Royaume-Uni injecte plus de 50 milliards de livres et d’argent public et prendra des participations à des banques du pays.

Un plan de grande ampleur

Très attendu par le marché, le plan britannique doit apporter des réponses à court comme à long terme. Le gouvernement va investir 50 milliards de Livres pour renflouer le système bancaire. 25 milliards dans l’immédiat pour accroître les capitaux des banques, les 25 autres milliards ne seront injectés qu’en cas de besoin.

Alistair Darling, chancelier de l’Echiquier déclarait cet après-midi : " ces mesures sont nécessaires, elles sont importantes, c’est un pas décisif mais ne sont qu’une étape du processus pour soutenir l’économie et stabiliser le système bancaire. "

8 banques sont concernées par ces mesures de garde, les principaux bénéficiaires sont ABBEY , BARCLAYS, HBOS, HSBC, LLOYDS TSB, NATIONWIDE, RBS, STANDARD CH.

– Barclay : 278,25 -2,37%
– Lloyds Tsb : 210,00 – 6,87%
– Royal Bank of Scotland : 90,70 +0,78%
– Hbos : 117,00 +24,47%

Ce plan de soutien prévoit en outre une nationalisation partielle de ces établissements via l’achat d’actions préférentielles, une manière de redonner confiance à un système bancaire au bord de la rupture. Ca semble la solution la plus facile à implémenter dans les semaines ou les mois qui viennent. Ensuite, au-delà, on risque d’avoir un retour de la privatisation quand la situation s’améliorera.

Ouverture d’une ligne de crédit de 200 milliards de Livres

En attendant des jours meilleurs, le gouvernement britannique débloque de nouvelles liquidités, il ouvre une ligne de crédit de 200 milliards de Livres et garantit à hauteur de 250 milliards le refinancement de la dette de ses banques, mais si la situation venait à s’aggraver, les mesures pourraient même aller plus loin. Le Royaume Unis fera tout ce qu’il faut pour sauver son système financier, le retour de la croissance et des millions d’emplois en dépendent.