François Fillon affirme qu’il n’y aura pas de crise financière française.

Nicolas Sarkozy demande aux banques de ne pas durcir leurs conditions d’admissions aux prêts. Les banques deviennent plus frileuses. Les délais de financements s’allongent. Les banques avancent comme argument le risque, la conjoncture actuelle.

Le Dow Johns remonte de 4,68%

Après la chute historique à la bourse de New Yord d’hier, + 4,68 % pour le Dow Johns ce soir. Mais Wall street reste fébrile. Le refus du plan reste dans tous les esprits. Pour la 12ème foisen 13 jours, George Bush clame que les dommages économiques vont être douloureux et que le congrès doit agir dans l’intérêt de tous les américains. Mais les deux tiers des démocrates et républicains américains votent contre le plan de sauvetage proposé.

L’Europe n’est pas structurée comme les Etats-Unis pour venir en aide aux établissements financiers en difficulté. Elle agit au coup par coup. Pour Christine Lagarde, il est indispensable de soutenir la recapitalisation des établissements financiers en difficulté.

Les banquiers et assureurs français affirment qu’il n’y a pas de danger pour les banques et assurances françaises. Elles ont moins investies dans les fameuses subprime, ces prêts immobiliers à risque.

François Fillon affirme qu’il n’y aura pas de faillite économique dans les banque de l’hexagone.

Nicolas Sarkozy demande aux banques de ne pas durcir leurs conditions d’admissions aux prêts. Les banques deviennent plus frileuses. Les délais de financements s’allongent. Les banques avancent comme argument le risque, la conjoncture actuelle. Le comité de risque tranche sur l’acceptation ou non d’un crédit et refuse plus souvent l’octroi de prêt.

Les difficultés pour les banques vont se traduire par un enchérissement des coûts des crédits. Pour les particuliers, c’est un marché de l’immobilier qui va devenir tendu. On doit s’attendre à une baisse des prix sur le marché immobilier.

On peut se demander alors pourquoi les banques ne prennent plus de risque si elles s’estiment si solides ?

Toutes les banques partout dans le monde reconnaisssent avoir des difficultés pour obtenir des financements.

D’un côté, on reproche un crédit accordé trop facilement, et de l’autre, Nicolas Sarkozy demande aux banques d’octroyer les crédits.

La banque centrale européenne subit de forte pression pour qu’elle baisse ses taux d’intérêts. Une réunion est prévu pour éclaircir ce point.