Quels secteurs ont été épargnés par la crise ?

Nombreux sont les segments de l’économie qui ne parviennent pas à sortir du marasme depuis l’avènement de la crise. Certains ont toutefois survolé la mauvaise conjoncture. Focus sur les secteurs qui ont été épargnés.

Le commerce

Le commerce figure parmi les branches de l’économie qui n’ont pas été trop impactées par la crise. Les prévisionnistes tablent sur la création de 827.000 emplois entre 2012 et 2022. Les postes à pourvoir sont très variés. Les sociétés commerciales recrutent à tous les niveaux de qualification. Toutefois, comme le commerce en ligne se développe considérablement, les postulants qui affichent un profil correspondant ont plus de chance de trouver rapidement un emploi.

L’informatique

Le secteur de l’informatique maintient bien le cap. Ceux qui ont un diplôme dans ce domaine ne souffrent pas de la crise. Quel que soit leur cursus de formation, qu’ils sortent de l’Université ou d’une grande école, ils ont l’assurance de trouver rapidement un emploi. Les entreprises convoitent surtout les ingénieurs administrateurs ou chefs de projets, ainsi que les experts en " big data " ou en " cloud computing ". L’APEC (Association pour l’emploi des cadres) prévoyait plus de 35.000 recrutements dans ce secteur au cours de l’année 2014.

La santé

Le domaine de la santé a aussi été épargné. Selon les chiffres publiés en novembre 2014 dans la dernière édition du " Guide des secteurs qui recrutent ", 8.000 nouveaux postes de soignants devraient être créés entre 2015 et 2020. La demande de personnel ne cesse en effet de croître en raison du phénomène de vieillissement de la population et de l’augmentation du nombre d’individus âgés dépendants. Les infirmiers et les médecins généralistes ne risquent pas d’être au chômage, les postes à pourvoir étant respectivement de 219.000 et 80.000 entre 2012 et 2022.

Certains secteurs qui souffrent

Par contre, le contexte n’est pas le même dans certains secteurs, même ceux qui sont réputés être très attractifs. Prenons l’exemple de celui des spectacles et des arts. Certes, les activités sont en plein essor et les prévisionnistes misent sur 143.000 nouveaux emplois à l’horizon 2022, mais la demande est nettement supérieure à l’offre. Nombreux sont les postulants qui risquent de rester au chômage dont le taux est assez élevé dans le secteur. Parmi les segments qui sont en berne, citons notamment celui de l’automobile et du bâtiment qui souffrent encore de la crise.