L’économie française progresserait de 0,6 % au 4e trimestre

La Banque de France vient de relever sa prévision de croissance pour le dernier trimestre de l’année. Elle table sur une progression de 0,6 % contre 0,5 % auparavant.

Economie française : bon augure pour le quatrième trimestre 2010

D’après la dernière estimation publiée le 08 décembre 2010 par la Banque de France, l’économie française devrait se revigorer légèrement au cours du dernier trimestre de cette année. Elle table en effet sur une progression de 0,6 %, soit une hausse de 0,1 point par rapport à sa première estimation, une croissance de 0,5 %, en novembre dernier. C’était au deuxième trimestre 2010 que le produit intérieur brut (PIB) de la France était le plus élevé, chiffré à 0,7 %. Il était de 0,2 % au premier trimestre et 0,4 % au troisième trimestre.

De son côté, l’Institut national de la statistique ou Insee a calculé que l’économie française progresserait de 0,4 % au cours de la période d’octobre à décembre 2010. Selon cette évaluation, l’Etat français connaîtrait cette fois-ci une augmentation annuelle de 1,6 %. L’estimation officielle du gouvernement n’en est pas loin, avec une croissance de 1,5 %. Christine Lagarde, la ministre de l’Economie, a notamment déclaré au mois de novembre que les résultats sur les trois derniers mois de l’année seront meilleurs que ceux du troisième trimestre, ce qui tend actuellement à se justifier.

Les activités dans l’industrie et les services favorisent la croissance économique

Pour établir ses prévisions, la BdF se base sur les indicateurs du climat des affaires dans l’industrie et les services qu’elle constate. Ces indicateurs montrent en effet une activation manifeste de l’activité dans ces secteurs au cours du mois de novembre. En l’occurrence, l’indicateur était de 107 en novembre pour le secteur industriel contre 104 en octobre et 102 en septembre, soit légèrement supérieur à la moyenne sur le long terme qui est de 100. Le secteur des services a également connu une accélération des activités en novembre, avec un indicateur du climat de 98 contre 96 en octobre et en septembre.

Le dernier trimestre semble donc être de bon augure, surtout pour l’industrie qui participe à l’accroissement du PIB français. D’après les renseignements de la BdF, le sous-indice des commandes globales enregistré par les industries était de 1,5 supérieur de cinq points environ au sous-indice normal. Quant au taux d’utilisation des capacités de production des industries, il a connu une amélioration assez importante ; toutefois, il reste inférieur à sa moyenne de longue période. D’après la BdF, l’industrie poursuivra sa progression à court terme. Par ailleurs, l’activité dans les services s’est amplifiée dans tous les secteurs, mais c’est dans le travail temporaire que l’intensification se fait le plus remarquer.