Fiscalité boursière : comment suis-je imposé ?

Si les grands traders et autres acteurs de la finance connaissent exactement la fiscalité qui s’applique aux valeurs mobilières, les petits porteurs ne connaissent pas forcément ce qu’il en est de l’imposition boursière. Voici un panorama des différentes taxes que l’on doit payer sur les revenus qu’on tire de nos actions.

Les différents types de valeurs boursières

Dans le monde de la bourse, il y a avant tout l’action qui est proposée par les entreprises sur les différents marchés. De cette action, on peut tirer des plus-values grâce à une revente, mais on peut également bénéficier des dividendes distribués chaque année si on décide de garder des titres dans son portefeuille. En bourse, il y a aussi les obligations qui sont des créances que vous accordez sur une période donnée à des Etats, des institutions publiques ou des sociétés privées. Ce sont les intérêts générés par les obligations qui constituent les plus-values. Les placements dans les SICAV (Société d’Investissement à Capital Variable) et les FCP (Fonds Communs de Placement) font également partie des valeurs mobilières imposables.

La fiscalité des différents revenus boursiers

Tout type de revenu mobilier est assujetti aux prélèvements sociaux, une taxe qui représente depuis le 1er juillet 2012 15,5 % du montant du bénéfice obtenu. Concernant les dividendes, on peut opter pour un prélèvement forfaitaire libératoire et payer un pourcentage de 34,5 % du montant, ce qui représente 21 % d’impôts. Si vous payez en déclarant les dividendes dans votre déclaration, vous aurez droit à un abattement de 40 % avant application du régime de droit commun. Ce deuxième choix est préférable si on a un niveau d’imposition inférieure à 30%. Sur les plus-values mobilières, le régime de droit commun (impôt sur le revenu) s’applique également.

Le plan d’épargne en actions : une solution à envisager

Le Plan d’épargne en actions (PEA) a été mis en place pour permettre aux investisseurs d’effectuer des placements dans des valeurs mobilières tout en bénéficiant de nombreux avantages fiscaux. Aucun retrait du PEA n’est possible avant une période de cinq ans, à moins de vouloir perdre tous les avantages fiscaux afférents. Au premier retrait effectué avant une période de huit ans, le PEA est clos. Si le premier retrait n’est effectué qu’après huit ans, le PEA n’est pas clôturé, mais les versements ne sont plus autorisés.