Gestion Comptable et Financière : les tendances 2012 selon UNIT4 CODA

UNIT4 CODA, éditeur de Coda Financials, un progiciel de gestion utilisé par2600 entreprises pour contrôler leurs coûts, mesurer leur performance et garantir la conformité de leurs opérations tout en restant agiles et réactives, publie la liste des tendances 2012 dans le domaine de la Gestion Comptable et Financière.

Voici les domaines à surveiller :

Une demande croissante pour des analyses plus performantes :

le besoin en analyse immédiate des données comptables et financières se traduira par l’abolition de la frontière entre les logiciels de comptabilité et de business intelligence. La complexité de mise en Å“uvre de ces derniers conduira les entreprises à privilégier les capacités analytiques intégrées aux progiciels comptables pour analyser, à la volée, leurs données de gestion.

Le développement des nouveaux modes de paiements :

La mise en place de la normeSEPA en Europe, le développement d’initiatives de porte-monnaie électronique ("cashless wallet") aux Etats-Unis – avec les projets de Google, Visa ou Verizon – permettront de rationaliser et de simplifier les paiements, améliorant ainsi les flux de trésorerie et facilitant l’accès à de nouveaux marchés. Malgré ces normes différentes l’avantage est réel pour les entreprises. Ces dernières doivent s’assurer de leur bonne prise en compte par leur système d’information, et notamment de la traçabilité des transactions ainsi générées, pour prévenir la fraude et garantir la conformité de ces processus.

Les nouvelles interfaces utilisateur :

de la même manière que l’introduction de Windows est passée par le grand public avant de toucher les entreprises il y a 20 ans, la nouvelle intuitivité apportée par les téléphones et tablettes atteindra bientôt les systèmes d’information. Les premières applications mobiles professionnelles sont disponibles (saisie des notes de frais, approbations de commandes). Elles deviendront de plus en plus nombreuses et sophistiquées dans les trois à cinq prochaines années.

La gestion d’activités mondiales :

l’internationalisation impérative de l’activité des entreprises engendre un besoin de visibilité financière permanente sur toutes les opérations, et d’interopérabilité entre toutes les applications. La transition complexe, aux Etats-Unis, des normes US GAAP vers les normes IFRS sera longue, le Financial Accounting Standard Board (FASB) souhaitant recueillir les avis de toutes les parties concernées et laisser aux acteurs le temps de s’organiser. Les groupes internationaux devront en conséquence gérer au minimum deux normes (US GAAP et IFRS) ; leur système d’information comptable et financier devra donc être à la fois flexible et robuste, pour précéder cette évolution et pour intégrer toute nouvelle contrainte règlementaire apparaissant dans l’intervalle.

La productivité administrative :

les entreprises poursuivront leurs efforts de réduction des coûts, notamment dans le domaine informatique. Efficacité et automatisation seront toujours leurs principales exigences. Elles devront faire plus, plusvite, avec moins de ressources. Même les groupes n’ayant pas, à court ou moyen terme, la volonté de monter leurs applications comptables dans le cloud adopteront des solutions plus ponctuelles, départementales, sous cette architecture. La facturation, le recouvrement, la gestion des paiements par carte de crédit, le suivi des notes de frais sont de bons candidats à cette "cloudification". L’intégration de l’ensemble des comptabilités (générale, analytique, budgétaire, clients, fournisseurs…) au sein d’une base de données unifiée permettra de réduire le coût des processus répétitifs ou à moindre valeur ajoutée, tels que les rapprochements et les clôtures.

Le déclin des progiciels de gestion intégrée (PGI) :

Ces derniers ne sont pas le Saint Graal annoncé. Parce que les PGI sont extrêmement coûteux à mettre enÅ“uvre et difficile à faire évoluer les entreprises vont se retourner vers des progiciels dédiés, leur apportant plus de fonctionnalités et une évolutivité supérieure. L’architecture dédiée offre aux entreprises la possibilité de déployer de nouvelles fonctions et de remplacer des applications obsolètes rapidement et à meilleur coût, sans être contraintes par leur trop forte intégration au sein d’un PGI. Au final les entreprises auront de plus en plus de mal à justifier le retour sur l’investissement dans un PGI.