Vers une amélioration du pouvoir d’achat en immobilier en 2012 ?
Immobilier : une tendance baissière sur les prix des biens immeubles
Les prix moyens des biens immeubles ont diminué depuis le 3e trimestre 2011, confirmant les prévisions établies par de nombreux professionnels. Plusieurs facteurs pourraient influer sur cette tendance baissière des prix et de la demande. Notons, entre autres, le recul des chiffres de l’emploi, les mesures de rigueur préconisées par le gouvernement et des perspectives assez ternes pour la croissance économique en 2012. On a ainsi relevé une baisse de l’ordre de 2,7% sur les prix moyens de l’immobilier français, comparé à 2010.
De leur côté, les banques cherchent à stabiliser autant que possible les taux d’intérêt. Elles doivent en effet s’adapter à la conjoncture de crise qui persiste dans l’univers de la finance au cours de ces derniers mois. Les courtiers anticipent toutefois une augmentation des taux dans les mois qui viennent. Les banques se trouvent dans l’obligation de renforcer leurs fonds propres pour se conformer aux directives des autorités de régulation. Les taux fixes moyens ont cru de 0,5 point en novembre 2011 par rapport à janvier 2011.
Une situation paradoxale
La combinaison de ces deux facteurs pourrait avantager les acheteurs. La situation peut paraître paradoxale, mais la crise pourrait avoir des conséquences positives sur le secteur. La réduction des prix favoriserait la fluidification du marché et une amélioration du pouvoir d’achat des potentiels acquéreurs de biens immeubles. Les taux d’intérêt demeureront très attractifs même si les banques répercutaient au fur et à mesure sur leurs clients l’augmentation des pourcentages d’intérêts obligatoires.
Meilleurtaux table sur une réduction de 5% des prix de l’immobilier en 2012. Selon les prévisions des professionnels, la conjoncture avantagerait les acheteurs, dans la mesure où l’accroissement des taux d’intérêt ne dépasserait pas 0,5 point. Ainsi, ceux qui seront en mesure de rembourser mensuellement 1.000 euros sur une période de 20 ans pourraient acquérir en 2012 un bien immobilier de 48,3m², soit une surface un peu plus grande de 0,9% par rapport à 2011. Par contre, si les taux d’intérêt subissaient une augmentation de 1 point, ils ne pourront financer que l’achat de 41,9m².