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Les acheteurs fortunés sont toujours attirés par l’immobilier français
mardi 23 juillet 2013
Une conjoncture favorable
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par Coldwell Banker, un réseau immobilier américain qui s’est spécialisé dans le secteur du luxe et du site lux-residence.com. Certes, le contexte mondial ne cesse de se dégrader, mais l’Hexagone détient une aura particulière et préserve son attractivité aux yeux des acheteurs fortunés de toutes nationalités qui souhaitent investir dans l’immobilier de prestige.
L’enquête a été effectuée du 4 au 13 juin 2013 auprès de 100 personnes, issues de différents pays, qui recherchent activement un immobilier de prestige et qui sont prêtes à acheter un bien dont le prix dépasserait 750.000 euros. 54% d’entre elles pensent que la conjoncture est favorable pour acquérir un bien, même si la plupart estiment que le contexte économique français ne pourra pas échapper à la récession dans les prochains mois.
Les raisons de l’engouement des riches acquéreurs
Cet engouement des acquéreurs nantis pour les biens de prestige s’explique par le fait que le marché présente actuellement un choix plus vaste par rapport aux dernières années. Le large éventail d’immobiliers de luxe stimule les investisseurs. Par ailleurs, les acquéreurs résidents ou venus d’ailleurs persistent à considérer l’immobilier français comme une valeur refuge. Ils demeurent attirés par l’immobilier haut de gamme même s’ils anticipent une baisse significative des prix (de l’ordre de 7% à 10%) à moyen terme. L’étude a toutefois démontré que le prix n’est pas un facteur dominant pour cette catégorie d’acheteurs.
L’architecture, la localisation, la qualité du bâti ainsi que le " coup de cÅ“ur " constituent les principaux critères de choix des acquéreurs fortunés lors de l’achat d’un bien immobilier. Quant à leur profil type, il s’agit dans 73% des cas d’un homme âgé de plus de 50 ans. 87% d’entre eux sont déjà propriétaires. 43% possèdent même plusieurs biens (entre 2 et 5) et 17% sont détenteurs de plus de 5 biens. Si les primo-accédants représentent 48% de la clientèle pour l’immobilier classique, ils ne sont que 11% à vouloir investir dans l’immobilier de prestige.