Le yo yo des marchés boursiers donne le tournis aux petits porteurs
Les raisons de la tourmente actuelle
Avec la Grèce qui s’enfonce dans la crise de la dette et l’Italie qui voit sa note abaissée par les organismes spécialisées, les économistes craignent aujourd’hui un risque de contagion vers les pays les plus fragiles, pour ne citer que l’Irlande, l’Espagne et le Portugal. Depuis sa mise en place, la monnaie unique européenne subit sa première crise majeure, et certains spécialistes ont déjà évoqué le retrait de la Grèce et des pays faibles de la zone Euro.
Avec l’accumulation de ces problèmes et le volume des actifs bancaires engagés dans l’économie de ces pays, les investisseurs ont perdu confiance et se pressent de vendre leurs actions, occasionnant les chutes vertigineuses des cours des places boursières. CAC 40 est ainsi descendu au-dessous des 3000 points symboliques et les bourses asiatiques ont connu des baisses ayant dépassé 5% en une séance.
Le risque pour les petits porteurs
Pour les petits porteurs qui ont investi dans des valeurs de la CAC 40, les vacances d’été ont été synonymes de tourment. En effet, il faut savoir qu’entre juillet et aout, la perte de valeur de l’indice a dépassé 18%. Pour les mois qui viennent, les spécialistes n’annoncent pas de redoux du climat boursier et table sur un scénario de baisse continue jusqu’à la fin de l’année, sans toutefois mentionner une récession. Et ce sont les valeurs bancaires, très sensibles aux rumeurs, qui subissent les plus fortes oscillations.
Le meilleur choix pour les petits porteurs est de réinvestir dans les actions-refuges, c’est-à-dire qui se situent hors des tourmentes. On peut notamment citer les valeurs de L’Oréal qui, malgré les problèmes de la famille Betancourt, continue d’engranger les bénéfices. L’action du Groupe Total est également très rémunératrice, bien que des baisses aient été constatées ces derniers mois. Pour celles et ceux qui souhaitent assurer un maximum de sécurité, il reste toujours l’investissement dans l’or, dont les valeurs n’ont cessé d’augmenter. L’once coûte aujourd’hui plus de 1600 USD.