Production rizicole : le spectre de la pénurie plane
Production rizicole : une importante dimension économique
Le riz détient une dimension économique très importante, puisqu’il constitue la base de l’alimentation de la moitié de la population de la planète, dont le nombre est évalué à trois milliards d’individus environ. La culture de cette denrée fait vivre plus de 500 millions de personnes en Asie et la plupart d’entre elles ne disposent que de moins de 1,25 dollar par jour, en raison d’une insuffisance de la production. Ces exploitants n’utilisent en effet que les techniques traditionnelles.
Le spectre de la pénurie plane sur la production rizicole mondiale. Les experts constatent une faiblesse de l’augmentation des rendements. D’une part, les agriculteurs n’ont pas les moyens financiers nécessaires pour améliorer leurs méthodes de culture, d’où la stagnation de leur productivité. D’autre part, les ressources ne sont pas gérées d’une manière efficiente. A ces lacunes s’ajoutent les conséquences néfastes des catastrophes naturelles qui frappent périodiquement certaines régions du globe.
Une production suffisante, garante d’une stabilité sur plusieurs plans
Pour ne citer qu’un exemple, le Vietnam, le second exportateur de riz sur le plan mondial, doit actuellement faire face à de nombreux problèmes. Sa production n’arrive pas à suivre la cadence effrénée de son accroissement démographique. Ainsi, les analystes prévoient qu’à ce rythme, les demandes vont dépasser les offres sur le marché, à court ou à moyen terme. D’où la nécessité de réagir d’une manière efficace, dans un délai très court, pour que cette tendance négative soit renversée.
Le spectre de la pénurie plane sur la production rizicole. Les économistes préconisent des actions urgentes afin d’éviter une raréfaction de cette denrée dans les années à venir. Ils estiment en effet qu’il est primordial d’assurer la sécurité alimentaire pour garantir une stabilité économique, politique et sociale, au niveau de chaque nation, et sur le plan mondial, par extension. L’Institut international de recherche sur le riz (IRRI) suggère ainsi que 85 milliards d’euros soient investis en Asie, dans les vingt prochaines années. L’objectif est d’augmenter les rendements des rizières et d’atténuer, par la même occasion, la pauvreté de la population de cette partie du globe.