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Piratage d’Orange : quels risques pour les clients ?

mardi 11 février 2014

800.000 clients risquent le phishing

L’opérateur s’est empressé d’envoyer un courrier à chacun des 800.000 clients concernés pour leur expliquer ce qui s’est passé. Les pirates ont récupéré un certain nombre de données personnelles, comme les noms, les prénoms, les coordonnées postales, l’adresse e-mail ainsi que le numéro de téléphone de ces clients qui représente 3% des abonnés. Orange a toutefois tenu à préciser que les pirates n’ont pas pu accéder aux mots de passe.

Certes, l’opérateur a réussi à stopper rapidement l’intrusion et a déposé une plainte auprès des autorités compétentes, mais n’empêche que le mal était fait. Orange a ainsi pris l’initiative d’informer les consommateurs sur les éventuelles conséquences du piratage. Comme les coordonnées bancaires et les mots de passe n’ont pas été recueillis par les hackers, les clients risquent surtout d’être victimes d’un phishing. En effet, les informations personnelles interceptées pourraient être utilisées par les pirates pour essayer d’obtenir des données plus sensibles.

Des conseils pour éviter le pire

L’opérateur a donc invité les abonnés concernés à faire preuve d’une grande vigilance dans le cas où on leur ferait une proposition douteuse. Il leur conseille aussi de ne donner aucune suite à certains mails. En effet, bien que les données collectées par les hackers ne soient pas confidentielles en elles-mêmes, il faut tenir compte du fait que les pirates informatiques disposent d’une solide expérience. Ils vont tenter d’avoir des informations nettement plus précieuses.

Ces pirates pourraient par exemple envoyer un SMS ou un mail pour essayer d’avoir des renseignements sensibles, tels que les numéros de carte bancaire ou les codes secrets. Ils recourront à une multitude de prétextes pour justifier leur demande. Ils pourraient ainsi se faire passer pour Orange et évoquer une mise à jour ou une vérification des données personnelles des clients ou encore un problème technique. Les consommateurs doivent retenir un principe : ne jamais communiquer le numéro de leurs cartes de paiement, leurs coordonnées bancaires, leur mot de passe ou leur code client par texto ou par courriel.