Plan de sauvetage : une garantie de 360 milliards d’Euros

L’encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d’euros. Ce chiffre est un maximum. Sans doute ne sera-t-il jamais atteint.

Le rebond des bourses.

Les places financières ont salué les annonces faites un peu partout en Europe, hier les 15 pays de l’Euro s’étaient engagés sur des principes communs, aujourd’hui chacun a présenté la mise en application. En France, à l’issu d’un conseil des ministres extraordinaire, Nicolas Sarkozy annonce un plan de garanti de 360 milliards d’euros.

Une garantie des Etats des prêts entre les banques pour éviter la paralysie de l’économie. Nicolas Sarkozy a révélé lui-même le montant du plan de sauvetage : " L’encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d’euros. Ce chiffre est un maximum. Sans doute ne sera-t-il jamais atteint. "

Autre mesure, l’entrée dans le capital des banques à hauteur de 40 milliards d’euros, c’est le retour en force du rôle de l’Etat dans les économies de marchés. Nicolas Sarkozy : " quand la crédibilité des institutions financières se trouve à ce point atteinte, quand le désordre sur les marchés est aussi grand, quand des sentiments de paniques irrationnels gagnent peu à peu les esprits, tout le monde se tourne vers les institutions publiques. "

Une décision qui pèsera sur les dettes publiques, mais pour Nicolas Sarkozy, elle permet de relancer son thème favoris : " moraliser le capitalisme ".

Nicolas Sarkozy : " il ne peut pas y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs. "

La gauche va-t-elle voter ce plan de sauvetage ? Prochaine étape, un sommet international pour tirer les conséquences de la crise, peut-être fin novembre à New-york, là où tout a commencé.