Etat d’urgence sanitaire : plafonnement des prix de certains produits essentiels

La crise sanitaire actuelle change de manière drastique les habitudes en termes de consommation. Des produits considérés comme essentiels font désormais partie du quotidien. Pour éviter tout abus, le gouvernement a donc décidé d’encadrer les prix, au moins jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

Le gel hydro-alcoolique

Fortement recommandé pour lutter contre la propagation des virus, le gel hydro-alcoolique est désormais un incontournable de notre panoplie quotidienne. Que ce soit à la maison, au bureau, auprès des commerces, dans la voiture, voire dans les lieux publics, il est partout. Pour faire face à la forte hausse de la demande ainsi que la flambée des prix depuis la mise en place des mesures de confinement, le gouvernement a pris l’initiative de mettre fin à toute surenchère en limitant les prix par décret.

Les tarifs maximaux à appliquer s’établissent à 1,76 € pour les flacons de 50 ml, contre 2 euros auparavant, 2,64 € pour 100 ml et 4,40 € pour les formats de 300 ml. La mesure est entrée en vigueur le 6 mars 2020 et sera applicable jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire, c’est-à-dire le 10 juillet 2020.

Quid des masques ?

A l’instar du gel hydro-alcoolique, les masques de protection font également l’objet d’un encadrement des prix par les autorités gouvernementales. Le plafonnement des prix s’applique principalement aux modèles en papier à usage unique de type chirurgical. Ces derniers seront donc commercialisés avec des prix plafond de 95 centimes l’unité pour une distribution au détail, contre 80 centimes pour la vente en gros. Au départ, ces dispositions étaient applicables jusqu’au 23 mai, mais avec les nouvelles mesures mises en place par les autorités, cette limitation sera effective jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire.

Pour le cas des masques grand public fabriqués en tissu, aucun plafonnement de prix n’a encore été prévu. Des enquêtes seront réalisées chaque semaine afin de relever les prix à différents niveaux de chaque circuit de distribution. Un arrêté de plafonnement sera alors mis en place en cas de dérive, notamment sur les marges réalisées par les distributeurs.