La classe moyenne ne sera pas touchée par les réformes fiscales

Le président de la République a annoncé que les futures réformes économiques à entreprendre épargneront la classe moyenne. Il a promis d’honorer ses engagements dans le respect de la justice sociale.

Le budget 2013 et pluriannuel en préparation

Le gouvernement commence actuellement les consultations et les réunions pour mettre en place le budget de l’année prochaine, tout en Å“uvrant à la mise en place du calendrier pluriannuel. Des mesures d’économie devront être faites afin de respecter les engagements français en ce qui concerne le déficit public. Le but est d’aboutir à un équilibre budgétaire à la fin de l’actuel quinquennat de François Hollande, c’est-à-dire en 2017.

Malgré les mesures de rigueur qui seront inéluctablement adoptées pour le respect de la responsabilité budgétaire, François Hollande a promis que la classe moyenne sera épargnée par les réformes entamées. Il a affirmé que ce seront les nantis qui auront injustement profité des nombreuses niches fiscales qui seront mis à contribution. Dernièrement, les dividendes versés aux actionnaires ont été taxés à hauteur de 3 %.

Baisser le coût de fonctionnement de l’Etat

Des réductions de coûts concernant les frais de fonctionnement de l’Etat français sont annoncées pour les prochaines années afin de maitriser le budget. Ainsi, pour l’année prochaine, c’est une baisse de 10 % des frais qui a été annoncée. Une réduction annuelle de 3 % sera par la suite appliquée jusqu’en 2015. Les ministères non prioritaires devront par ailleurs voir leurs effectifs en baisse, avec un pourcentage qui varie de 2,5 à 3 %. Cette baisse vise particulièrement à pallier la future augmentation du recrutement dans l’Education. François Hollande n’a néanmoins pas confirmé ces chiffres.

Les dépenses d’intervention de l’Etat seront également revues à la baisse, avec une réduction annoncée de 40 %. Si le secteur social n’est pas concerné, certains domaines comme l’agriculture ou encore le secteur culturel devraient voir ses frais diminuer. Dans l’état actuel des choses, sans aucune forme de réforme, le déficit public français dépasserait 5 %. Le président a déclaré qu’il n’y aura pas de dérapage pour cette année 2012 et que le gouvernement met tout en Å“uvre pour respecter l’engagement d’un déficit de 4,5 %