Le prix du pétrole encore en chute libre
Les États-Unis augmentent leur production
Grâce au gaz de schiste, les Américains peuvent augmenter le nombre de leurs puits. L’État du Dakota du Nord a, depuis 2011, autorisé la mise en service de plus de 10 000 puits. L’année dernière, les États-Unis ont ravi la première place des pays producteurs et exportateurs de pétrole à l’Arabie Saoudite, restée en tête depuis 1975.
En outre, le gaz de schiste est, contrairement aux prévisions de 2014, rentable. Grâce à une plus importante productivité des puits, au recours à de nouvelles technologies et la réduction des coûts techniques, la production d’un baril coûte entre 30 et 50 dollars. Cependant, la production de pétrole de schiste connaîtra un recul pour les années à venir.
Prise de position de l’OPEP
Pour faire face aux excédents de production, l’OPEP a décidé d’effectuer des réajustements par le prix. Cette stratégie, qui avait débuté en 2014, continue d’être appliquée. A noter que les excédents se chiffraient à deux millions de barils au deuxième trimestre de cette année, et sont réduits de moitié actuellement.
Le retour de l’Iran
Depuis la levée des sanctions à son égard, l’Iran est de nouveau en mesure de proposer son pétrole sur le marché international. En raison du principe de l’offre et de la demande, on remarque une baisse du prix de l’or noir. Le pays disposerait d’une réserve de 25 000 milliards de litres, équivalent à 158 milliards de barils.
Un marché chinois en berne
Le boom économique de l’Empire du Milieu commence à décroître. De plus, les investisseurs s’inquiètent de la chute récente des cours de la Bourse. Cette réalité explique les excédents au niveau international puisque le pays est un importateur de premier ordre. Par ailleurs, un ralentissement économique pourrait arriver en Chine. Cette baisse du prix du baril commence progressivement à se faire sentir à la pompe.