Le crédit à la consommation des Etats-Unis enregistre une baisse

Après avoir dessiné une courbe positive depuis dix mois, le crédit à la consommation du pays de l’Oncle Sam a enregistré une nouvelle baisse au mois d’aout dernier. Cette baisse fait suite aux effets indirects induits par la crise financière internationale.

Crédit à la consommation Etats-Unis : une baisse de 4,6 % enregistrée

Avec un total des créances totalisant un petit peu moins de 2500 milliards de dollars, le crédit à la consommation des Etats-Unis a enregistré une baisse de 4,6 % par rapport au mois d’aout de l’année dernière. Cette baisse met fin à une série de hausses qui s’est poursuivie sur dix mois. Cette baisse du crédit à la consommation américain est d’autant plus remarquable que le mois de juillet a connu un bond de 5,9 % par rapport à l’année dernière. Cette hausse du mois de juillet a en partie bénéficié de la hausse des crédits non renouvelables.

A la différence du mois de juillet, le mois d’aout a vu le total des crédits non renouvelables baisser de 5,2 % (contre une hausse de plus de 11 % au mois de juillet). Les crédits renouvelables ont enregistré une baisse de 3,4 % après avoir enregistré une première baisse enregistrée au mois de juillet. Ces chiffres ont été communiqués par Ben Bernanke, patron de la FED. La baisse du crédit à la consommation est symptomatique d’une baisse du pouvoir d’achat de la classe moyenne, cultivée par une ambiance financière mondiale qui se dégrade.

Une baisse des revenus enregistrée

La baisse du crédit à la consommation américaine pourrait être liée à la baisse des revenus que connaissent actuellement les Américains. En effet, les chiffres annoncent le premier recul enregistré depuis l’année 2009. Cette légère baisse n’autorise pas les familles à entamer de nouvelles dépenses, or ce sont les dépenses des ménages qui entretiennent la croissance américaine. Ce pouvoir d’achat en berne a provoqué la colère de nombreux citoyens, donnant la naissance à une vague de protestation dans tout le pays.

Si le marché de l’emploi américain ne redémarre pas, la croissance économique risque de stagner. Si les risques de récession n’ont pas été évoqués par les spécialistes, les manifestants ont clairement signifié par leurs banderoles souffrent de plus en plus. Ailleurs dans le monde, la situation n’est guère reluisante. Plusieurs pays ont répondu à l’appel pour participer à la journée mondiale de protestation le 15 octobre dernier.